Découvrez: Squash Club Beguey

Jérôme Elhaïk au clavier

Lors d’un championnat de France jeunes, on met évidemment en avant celles et ceux qui se battent pour le titre, mais il y a aussi de belles histoires à raconter.

➡ Comme celle du Squash Club Beguey, association hébergée par une structure du nom de Sports à 2 Balles – à une quarantaine de kilomètres de Bordeaux. L’école de jeunes a été créée il y a deux ans à l’initiative de Jean-Paul Populu, que nous avons rencontré dimanche matin au Squashbad33, quelques minutes avant le début des finales.

🎤 « Je suis arrivé au club il y a deux ans, un peu par hasard, et j’ai proposé au gérant de créer une école de squash et de m’en occuper. Il faut dire que j’ai une trentaine d’années d’expérience dans l’enseignement de cette discipline.

🎤 « J’ai commencé à la Réunion, dans un club d’un court à la Sécurité Sociale, et j’ai formé Vanessa Florens, les frères Moullan, Stéphanie Murat et mon fils Axel qui a été vice-champion de France en jeunes derrière Grégory Gaultier. J’avais obtenu mes premiers diplômes grâce à Roger Barandarian, qui était venu organiser un stage sur l’île dans les années 80. »

🎤 « C’est sympa de revoir quelques têtes connues, par exemple Thierry Lincou ! Je l’ai entraîné lui et son frère Pascal quand ils étaient tous jeunes, ils ont fait du chemin depuis …

🎤 « Concernant Beguey, c’est un club familial, et pour nos huit jeunes c’est une belle expérience d’être présents sur ce championnat de France. Nous mettons particiulièrement l’accent sur les filles, deux d’entre elles sont championnes régionales.

🎤 « Nous avons une vingtaine d’enfants, dont je m’occupe en compagnie de Vincent Gobbo, et je suis en train de commencer la campagne de recrutement dans les écoles. C’est un milieu dont je maîtrise parfaitement les codes, j’ai été chef d’établissement pendant ma carrière professionnelle.

🎤 « J’aimerais souligner une chose : j’ai la chance d’être retraité de la fonction publique, je n’ai pas besoin de gagner d’argent et mon engagement est totalement bénévole. C’est un confort pour les parents car ils savent que si on augmente le nombre de séances il n’y aura pas de coût supplémentaire.

🎤 « J’ai pratiqué d’autres sports, comme la course en montagne à la Réunion ou encore la boxe, mais c’est marrant car je suis toujours revenu vers le squash. Je suis tellement passionné, je m’étais trompé sur les horaires de début des matches aujourd’hui et j’étais là à 8h ce matin au lieu de 8h30 ! »