GreenTour: Etape 1 – Bron

Taha Elshafei s’impose et lance idéalement le Green Squash Tour 2025

À Bron, Kévin Noirot au service du squash
par Emma Hodapp

Pour la première étape du Green Squash Tour, direction Bron, à la rencontre de Kévin Noirot, promoteur de la quatrième édition de l’Open du Rhône PSA Satellite, qui vient de faire son entrée dans le circuit.

À seulement 27 ans, Kévin Noirot se présente comme l’une des figures importantes de la ligue Auvergne-Rhône-Alpes.

Compétiteur depuis plus de 20 ans, il se dédie désormais depuis plusieurs années à la transmission. Entraîneur depuis cinq ans, c’est tout naturellement qu’il a décidé de s’impliquer dans les instances, notamment en tant que coordinateur à la Ligue et juge arbitre fédéral, lui offrant alors une vitrine à son travail d’entraîneur. Dans cette continuité, naît ainsi, il y a quatre ans, la première édition de l’open national du Rhône, “comme projet de développement du squash dans la région”, éclaire-t-il.

Un projet important pour le promoteur et son club

Formé historiquement au Squash Club de Lyon, il s’investit par la suite au club de Bron, qu’il intègre “après le Covid, pour des raisons professionnelles”. C’est ici qu’il devient coach et s’engage en montant notamment cet open.

Grâce à la visibilité offerte par le haut niveau, un tel événement permet alors d’inciter les joueurs à s’impliquer dans la compétition et donc à offrir une exposition à l’association. Un projet important pour le promoteur, dans lequel il s’investit à 100% en assurant une très grande partie de l’organisation – tout en participant en tant que joueur au tournoi.

Malgré une lourde préparation, Kévin Noirot bénéficie tout de même de l’aide de son père, d’une équipe de bénévoles et, pour cette nouvelle édition, du Green Squash Tour. S’intégrer au circuit permet dès lors de “profiter d’une communication plus importante et d’avoir de la visibilité sur les réseaux sociaux, permettant d’attirer des sponsors”, précise-t-il.

Une édition en mutation

Autre évolution en cette nouvelle saison : le club Bron Squash & Bad connaît un changement de direction, désormais géré par Laurent Bleandonu, qui met toujours la structure à disposition pour la compétition. Malgré la perte d’un terrain par rapport aux éditions précédentes, le tableau, composé de 56 joueurs, révèle un niveau élevé, où des joueurs de plusieurs nationalités figurent, dont un Égyptien. En montant ainsi en puissance, le promoteur espère toujours pérenniser l’Open en attirant davantage de soutiens, tout en continuant à faire grandir le squash dans son club hôte et dans la Ligue.

La première étape du Green Squash Tour 2025 vient de s’achever à Bron avec une finale de haut niveau opposant l’Égyptien Taha Elshafei au Français Mattéo Carrouget.

Fidèle à son statut de tête de série n°1, Elshafei s’est imposé au terme d’un duel spectaculaire, offrant ainsi un premier sacre au tournoi rhodanien et posant les bases d’une édition qui restera comme une réussite totale.

bron2025

Un tournoi qui monte en puissance

Pour cette quatrième édition, désormais intégrée au Green Squash Tour, le PSA Satellite de Bron a affiché un plateau particulièrement relevé : 25 joueurs classés 2ème série et plus, 3 filles 1ères série (dont Elise Romba dans le top 10 français) et une densité de niveau rarement vue à ce stade de la compétition.

« C’était l’édition la plus relevée », se réjouit le promoteur Kevin Noirot, qui note également une progression constante d’année en année, notamment sur l’organisation et l’arbitrage : « Je pense qu’on améliore la structure à chaque édition. L’intégration au Green Tour apporte une vraie plus-value en termes de communication et de visibilité ».

Des retours très positifs des joueurs

Malgré quelques désistements de dernière minute, le tournoi a su séduire ses participants. Plusieurs nouveaux venus ont déjà exprimé le souhait de revenir l’an prochain, signe d’un véritable engouement autour de l’événement.

« Ça fait quatre ans qu’on l’organise, et ce sont souvent les mêmes têtes qui reviennent, mais cette fois de nombreux nouveaux joueurs nous ont demandé si l’édition 2026 aurait lieu. C’est vraiment chouette d’avoir ce genre de retour », confie Kevin Noirot.

Des défis à relever

Tout n’est pas parfait pour autant. Le promoteur souligne les difficultés financières qui pèsent sur la pérennité de l’Open :

« On fait ce tournoi pour le développement du squash, même si aujourd’hui on perd de l’argent. Trouver de nouveaux sponsors financiers est primordial si l’on veut sécuriser l’avenir ».

Autre enjeu majeur : la formation et le renfort de l’équipe organisatrice.

« Il faudrait plus de juges-arbitres, davantage de bénévoles pour l’accueil, l’installation, le rangement… Aujourd’hui, je m’occupe de beaucoup de choses le jour J avec mon père qui est président du comité du Rhône. L’idéal serait de pouvoir me concentrer uniquement sur la coordination », explique-t-il.

Des soutiens indispensables

Malgré ces difficultés, l’événement a pu compter sur de précieux partenaires. Kevin Noirot tient à remercier chaleureusement :

Bron Squash et Bad et son gérant Laurent Hunsicker, pour la mise à disposition des terrains.

Misterfi.com, sponsor financier fidèle, déjà engagé pour 2026.

Boiron, qui a offert à chaque joueur trois produits de sport.

• Sitep, pour l’impression du tableau officiel PSA.

Crédit Mutuel pour les lots des tableaux régionaux

• Sans oublier la Fédération Française de Squash, le Green Squash Tour, la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes et la Ville de Bron, représentée par l’adjoint aux sports lors de la remise des prix.

Un avenir prometteur

Au-delà des aspects sportifs, ce tournoi a marqué une étape importante pour la relance du club et de son association après trente années de gestion identique. La volonté de construire un projet solide et durable est bien là, et l’enthousiasme suscité par cette première étape du Green Squash Tour 2025 en est la preuve.

En attendant la prochaine étape, le squash français peut se féliciter de voir émerger une nouvelle dynamique portée par des passionnés et des joueurs toujours plus motivés.

Open du Rhône : un tableau relevé pour une 4ᵉ édition prometteuse

À quelques jours du lancement de la 4e édition de l’Open du Rhône, l’équipe organisatrice est prête à accueillir les joueurs. Présentation du tableau qui fait la part belle au haut-niveau.

Avec deux têtes de série dans le top 15 français et neuf premières série, l’Open du Rhône présente un tableau très relevé pour un PSA Satellite d’une dotation de 1000€. Désormais inscrit au sein du Green Tour, le tournoi permet aux talents nationaux de se mêler à des compétiteurs étrangers participants aux différentes étapes du circuit, à l’image de l’Égyptien Taha Elshafei ou du Portugais Francisco Correia, tous deux présents à Quimper la semaine suivante.

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Elshafei et Gonzalez, la confrontation

Pour cette première étape, on peut compter sur la présence de Paul Gonzalez, tête de série 2, pour faire des étincelles. Le Marseillais avait remporté l’édition précédente et se montre cette année encore très en forme en remportant, il y a seulement quelques semaines, le PSA Satellite de Marseille, à domicile. L’on peut ainsi espérer une finale l’opposant à la tête de série 1, Taha Elshafei, qui, de son côté, affiche également de belles statistiques.

Mais avant cela, le tenant du titre devra se méfier de Matteo Carrouget, qu’il affrontera potentiellement en demi-finale. Le Clermontois est, sur le papier, mieux classé en PSA que le Marseillais.

Des premiers tours explosifs et duels à suivre de près

Autres oppositions intéressantes, notamment celle de Maël Caboux (2B-72) et de son compatriote Thomas Mauras (2B-83). Les deux jeunes joueurs, en pleine progression, offriront, pour sûr, un beau spectacle dès la phase préliminaire du tournoi.

À noter également, la présence d’Élise Romba, seule femme du tableau. Son premier tour contre Léo Gailland (2B-61) est également à suivre de très près.

Concernant les huitièmes de finale, les regards sont tournés notamment vers le match opposant potentiellement Antoine Herbeau (1N-30) et Quint Mandil (2A-33). Très proches au classement, les deux joueurs affichent une expérience similaire, ce qui donnera très certainement un beau spectacle.

Autre match à surveiller, la confrontation éventuelle de la tête de série 7, Bruno Gomes (assimilé 1N-30), contre Floris Dupuy-Constant (2A-40), ce dernier en pleine expansion.
À noter que de nombreux jeunes joueurs, espoirs du squash français, sont présents lors cet open. Leurs performances ne passeront très certainement pas inaperçues dans un tableau où les niveaux sont si proches.
Emma Hodapp