Sébastien, dans la douleur
Touché au genou après une collision avec Edwin Clain en fin de deuxième manche, Sébastien Bonmalais a dû lutter pour s’imposer en 5 jeux face à un adversaire déterminé. Une qualification au goût amer le jour de ses 27 ans, lui qui espère pouvoir défendre ses chances en demie contre Grégoire Marche.
“Même si j’ai gagné je n’ai pas pris de plaisir, j’étais focalisé sur ma douleur au genou, ” racontait le Réunionnais après le match. cEdwin était bien revenu dans le deuxième jeu en changeant de tactique, j’étais en train de m’adapter quand l’incident s’est produit. C’est vraiment pas de chance, malheureusement je suis coutumier des problèmes aux genoux.
“Dans la deuxième partie du match, j’étais en gestion sur mes déplacements alors que lui a joué crânement sa chance. On va voir comment la douleur évolue, pour moi il n’est pas question de ne pas disputer la demi-finale sauf si je ne peux pas poser le pied par terre. J’ai très envie de jouer contre Grégoire Marche, j’avais dû abandonner contre lui en début de saison à cause d’une blessure à l’ischio.
“C’est chiant parce que j’ai un tournoi PSA la semaine prochaine, mais les blessures font partie de la vie d’un athlète de haut niveau et il faut relativiser. C’est vrai que je suis d’un naturel assez calme en toutes circonstances, et par exemple je considère que ça ne sert à rien de contester les décisions des
arbitres.”
Depuis quelques mois, Sébastien s’entraîne à Prague avec Joan Lezaud et Grégory Gaultier.
“Je me suis bien adapté à la vie en République Tchèque, même s’il fait très froid (rires). Avec Joan le courant passe très bien. On se connaît depuis longtemps, j’avais gagné un PSA au Guatemala en
2017 lorsqu’il était coach là-bas et il m’avait hébergé.“On travaille plein de schémas de jeu afin d’utiliser au mieux ma vitesse. Greg est aussi sur le court avec nous tous les jours pour nous apporter son expérience, et j’ai plein de partenaires d’entraînement : Leandro Romiglio, Daniel Poleschuk, Abdulla Al Tamimi et même Mohamed ElShorbagy.”
“Après sept ans passés au pôle France, j’avais besoin d’un nouveau départ pour faire évoluer mon jeu, j’aimeras intégrer le top 15 mondial à moyen terme. Néanmoins, je retourne régulièrement à Aix-en-Provence pour m’entraîner avec Mathieu Castagnet, qui est en contact régulier avec Joan Lezaud. Et ça me permet de voir ma copine, j’aimerais bien qu’elle me rejoigne à Prague …”