Ou comment la passion transforme le rêve en réalité !
Et pourtant, depuis quelques heures, c’est chose faite.
Je retrouve chez lui l’énergie que j’avais quand je suis arrivée à plein temps sur le circuit pro, où j’ai dérangé les fiches bien organisées des journalistes en place, tous mâles anglo-saxons, qui n’appréciaient pas du tout mon « rocking the boat » des habitudes bien ancrées depuis des générations…
Romain, pour de nombreux fans de Squash, c’est Romain SuiSui. Le « Fou Présentant » du Squash Français, un bénévole qui donne tout son temps et son énergie pour nous divertir, nous fait rire, sourire, pleurer, avec sa passion du squash, son imagination, ses idées loufoques et son génie du contact avec le public néophyte ou connaisseur de l’Open de Nantes.
Mais Romain, c’est bien plus que ça.
Co-organisateur de l’Open de Nantes, c’est un redoutable « moulin à idées ». Il a « an idea per minute » quand il s’agit de promouvoir le squash non seulement dans l’hexagone, mais aussi partout dans le monde.
Loin de la vision élitiste et “sport à risque”, Romain et son équipe veulent fait découvrir le squash à toutes les couches de la population, amener le squash là où l’on ne l’attend pas mais surtout “à la place qu’il mérite”… Et pour tous.
« Pour moi, le squash ne pourra se développer qu’en partenariat avec des évènements, avec d’autres sports, avec d’autres marques.
La croissance organique c’est une chose, le cobranding et le principe structuré d’ambassadeur, c’en est une autre. Développer des relations avec des sociétés hors cadres, dans des lieux différents, avec une énergie différente. Il faut sortir le Squash de l’image un peu « poussiéreuse » que les gens ont de notre fabuleux sport, et changer leur perception du squash. Je l’entends tellement souvent »
Auteur d’un projet de « 30 idées pour développer le squash », d’un circuit de plusieurs évènements avec le squash présenté dans des cadres insolites et à des publics néophytes à 70% et tant d’autres projets, générés par son cerveau diplômé, il fourmille d’idées novatrices, étonnantes, décapantes.
Il ne cache pas son admiration pour des joueurs comme James Willstrop – « il m’a achevé quand je l’ai vu se faire coacher entre les jeux au Canary Wharf de Londres en mars par son fils de 8 ans contre Shorbagy et hocher de la tête pour dire oui à ses conseils ».
Ou comme Ali Farag dont il admire le calme et l’intelligence de jeu tout particulièrement, à qui il a dit il y a quelques semaines que « tant qu’il y aurait des joueurs comme toi sur le circuit, je me battrai pour développer et faire prospérer ce sport que j’aime passionnément ».
La passion, l’énergie, la formation marketing, l’esprit d’entreprise – que peu d’intervenants du squash possèdent – tout cela fait de Romain Suire un élément qui pour moi, pourrait faire exploser notre sport
« Aujourd’hui, j’ai décidé de changer de vie professionnelle, je passais tellement de temps comme bénévole mais aussi avec ma marque Libre-Court pour laquelle je réinvestis tous les bénéfices dans les actions locales et jeunesse du squash, dans différentes actions, que j’ai tenté de ne plus faire la différence entre ma passion et mon job.« Je pense y être parvenu avec tout d’abord l’obtention de mon MBA (niveau Master 2 donc bac+5, ce qui me fait un double master) en management produits et marketing sportif.« Avant j’étais un moulin à idées, peut-être trop de spontanéité et de passion, par expérience du squash et par attente. Aujourd’hui ces idées sont consignées, structurées, documentées, benchmarkées et n’attendent qu’une mise en œuvre. J’ai fait un très gros travail préparatoire aussi sur le plan de l’écoute.
« J’ai eu tellement de conversations à bâtons rompus avec beaucoup d’acteurs du sport et du squash ; des petits, des moyens, des grands puis ai rassemblé toutes mes notes depuis plus de 20 ans. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles j’ai été cherché ce diplôme et crois-moi je me suis battu dès l’inscription.
« Désormais je vais pouvoir m’exprimer au nom de la PSA et faire du lien entre le haut-niveau, avec tous ces champions que j’aime tant, et la large sphère du squash que j’espère contribuer à faire grandir.
« J’espère que nous pourrons faire de grandes choses avec toutes les parties prenantes : les institutions du squash, la Fédération Française, les ligues, les comités départementaux, les associations, les clubs.
« J’ai aussi la chance de travailler désormais avec une autre agence importante d’évènementiel sportif qui m’a fait confiance notamment sur le Vendée Globe et bien d’autres compétitions de grande envergure.
« L’idée est de pouvoir croiser les partenariats, montrer le squash avec toutes ses qualités, dans une démarche systématiquement gagnant-gagnant car oui je souhaite questionner, écouter et répondre à ce que les tendances du terrain me diront, aux attentes.
« Je suis très fier d’être arrivé là, je remercie la PSA et mettrais toute mon énergie pour que tout le monde se sente écouté et entendu, que les actions aient du sens. Le squash français a une super dynamique, on peut vraiment bien s’amuser avec cet écosystème enthousiaste et riche de connaissances ».
HOW IT STARTED…. 27 septembre 2016
Si on m’avait dit un jour que j’aurai été capable de faire le couillon devant des milliers de personnes, y prendre mon pied et recevoir autant de messages d’encouragements et de remerciements, sincèrement je n’y aurai jamais cru.Au-delà de ces événements sportifs riches en émotions et en rencontres, c’est surtout un immense MERCI que je veux adresser à tous ceux qui m’ont fait confiance et à ceux qui ont osé, partant d’un délire de plus, me confier la responsabilité de ce genre de missions qui va bien au-delà du simple rôle d’animateur. Des artistes, des musiciens, des professionnels de milieux très différents, des amoureux de leur vie et de la vie, c’est juste génial, c’est juste vibrant…Immense merci aussi aux photographes (Lauranne et son papa tout particulièrement) de ce PSA open international de squash de Nantes et globalement à tous ses acteurs pour leur formidable travail qui donnent juste envie d’aller toujours plus loin, toujours plus fort, pour le délire certes mais aussi pour l’amour de ce putain de sport.Forcément obligé de faire un dernier clin d’oeil à ma maman qui je l’espère aurait été fier de son grand et qui n’aurait pas cru non plus le voir capable de faire le danseur de salle de bain devant tout le monde…À l’année prochaine dans un endroit encore plus décalé !