GreenTour – Les Elles de l’Est – Un triomphe

Les Photos de Christian Lortat

NANCY CONFIRME SON STATUT
DE TERRE DE SQUASH FÉMININ

Pour sa deuxième édition sous format PSA Challenger, Les Elles de l’Est ont une nouvelle fois illuminé Nancy. Plus qu’un simple tournoi, l’événement confirme la montée en puissance d’une organisation unique en France : un comité exclusivement féminin, déterminé à faire briller le squash… et bien plus encore.

Un Challenger qui monte en gamme

Fortes de l’expérience acquise lors de leur premier Challenger, Nowlenn Madec et son équipe abordaient cette édition avec davantage de maîtrise. Résultat : un tableau d’un niveau remarquable, composé de joueuses issues de nombreux pays et offrant des matchs « tout simplement spectaculaires ».

Malgré cinq désistements de dernière minute, l’organisation a su réagir avec efficacité :« On a réussi à tous les combler avec des joueuses du coin ou du Luxembourg. On a pu faire tous les matchs », souligne Nowlenn. Une prouesse rendue possible grâce à un travail collectif bien rodé.

Un comité 100% féminin, trois ans de construction

L’une des particularités fortes du tournoi demeure son organisation : un comité composé exclusivement de femmes, principalement issues du TSB Jarville et du club du Rêve à Nancy.

« La première année, Christopher Votion nous conseillait beaucoup. Aujourd’hui, on est de plus en plus indépendantes. Cela fait trois ans qu’on bosse ensemble. » À leurs côtés, Tatiana Richard a joué un rôle clé dans la recherche de sponsors et la gestion des lots. Un effort commun qui dépasse Nancy pour mobiliser tout le Grand Est.

Un événement qui dépasse les frontières du terrain

Les Elles de l’Est ne se réduisent pas à une compétition. La volonté du comité est claire : promouvoir le squash, la pratique féminine et le sport dans son ensemble. Toute la semaine, des initiatives ont été intégrées au tournoi :

• Mardi : entraînements féminins synchronisés avec les matchs. Une façon de décloisonner les univers et de rapprocher pratiquantes et joueuses professionnelles.
• Mercredi : la Squash Party du TSB. Un événement ouvert à tous, favorisant la découverte et la convivialité.
• Jeudi : initiation pour trois écoles nancéennes. Objectif : faire découvrir le squash à de nouveaux publics et attirer la jeunesse.
• Vendredi : conférence Sport & Nutrition. Animée par Lucie Loger, diététicienne et coach nancéienne. Un thème volontairement large, accessible et particulièrement apprécié du public féminin.
• Présence de sophrologues. Pour accueillir gratuitement joueuses et joueurs, une attention rare et unanimement saluée.

Un système pensé pour attirer et fidéliser les joueuses

L’organisation a intelligemment combiné le PSA Challenger avec deux Open régionaux PSA Satellite : un satellite masculin et un satellite féminin. « C’est hyper attrayant. Cela motive les joueuses et facilite les inscriptions. » Les tableaux ont affiché complet… au point de devoir refuser du monde, une rare frustration pour l’équipe.

Vers un format repensé pour 2026

Fort du succès de cette édition, le comité réfléchit déjà à optimiser la capacité d’accueil : « L’année prochaine, on va essayer de réfléchir à un format différent pour faire rentrer encore plus de monde. » Mais une question reste ouverte : le Challenger pourra-t-il continuer ?

La réponse dépendra des soutiens financiers, même si cette année a été marquée par un accompagnement solide :

• PSA, redevenue partenaire actif des Challenger féminins
Fédération Française de Squash
• Métropole du Grand Nancy
(nouveau soutien particulièrement apprécié)
Ville de Maxéville
• Ligue Grand Est
. La Région Grand Est
. L’ANS

Un bilan clair : Nancy est devenue un pilier du squash féminin

Entre une organisation exemplaire, une identité forte, une ouverture vers le public et un soutien régional consolidé, Les Elles de l’Est s’imposent comme un rendez-vous majeur du squash féminin en France. Un tournoi qui prouve qu’avec passion, solidarité et vision, le squash peut se réinventer, se féminiser et toucher un nouveau public.

Et à Nancy, ce mouvement porte un nom : Les Elles de l’Est.

Finale

[2] Zeina Zein (EGY) 3-0 [1] Ella Jane Lash (NZL)  11-9, 12-10, 11-4 (26m)

Zeina Zein reine de Lorraine

L’Égyptienne s’impose en patronne et décroche le titre face à Ella Jane Lash

La 10ᵉ étape du Green Squash Tour 2025 a rendu son verdict cet après-midi à Nancy : Zeina Zein est la nouvelle championne du PSA Challenger 6000$ féminin. À seulement 20 ans, l’Égyptienne a livré une finale d’une maturité impressionnante pour dominer la Néo-Zélandaise Ella Jane Lash en trois jeux maîtrisés : 11-9, 12-10, 11-4.

Une victoire nette, construite avec intelligence, patience… et une détermination qui rappelle pourquoi Zein fut, il y a peu, l’une des meilleures juniors du monde.

Une finale tactique et physique, parfaitement contrôlée

Dès l’entrée sur le court, le ton est donné : rythme élevé, intensité maximale, prises de balle tôt. Lash, explosive et rapide, cherche à imposer sa cadence. Mais Zein, parfaitement concentrée, ne dévie jamais de son plan de jeu. « En abordant ce match, je savais que ce serait dur et physique, parce qu’elle est vraiment rapide et très talentueuse. Je devais m’en tenir à mon plan de jeu dès le début et démarrer chaque jeu avec intensité. Et oui, je pense que ça a payé.»

Le premier jeu (11–9) annonce le combat. Le second (12–10), arraché au mental, bascule définitivement la rencontre. Et dans le troisième, Zein déroule, étouffant Lash dans le fond du court et dictant chaque échange avec autorité. Cette victoire 3–0 reflète la maîtrise totale de l’Égyptienne : lucide dans les moments clés, constante dans l’échange, chirurgicale dans la longueur.

Un premier séjour en France… et déjà un titre

Visiblement émue, Zein savourait ce succès particulier :

« C’est ma première fois ici et je pense que je vais considérer Nancy comme mon porte-bonheur. C’est même ma première fois en France, en général. Je suis vraiment heureuse d’avoir pu obtenir la victoire aujourd’hui. »

Elle a également salué le travail du club nancéien et l’accueil reçu :

« Le promoteur a été très serviable. J’envoyais un email et on me trouvait un court immédiatement pour m’entraîner le matin. C’était un peu difficile de s’adapter au court, mais une fois que je m’y suis faite, ça allait très bien. Je me suis sentie accueillie. Je suis vraiment heureuse d’être ici.»

Une intégration express, qui n’a manifestement pas empêché un niveau de jeu de très haut calibre.

Entre études et circuit PSA : le retour d’une joueuse qui remonte la pente

Cette finale marque aussi l’un des jalons d’un retour en forme très attendu. Zein, qui s’entraîne désormais entre le circuit international et ses études à Princeton aux USA, avait chuté au classement après avoir quitté le top 100 pendant près de deux ans.

«J’ai étudié pendant les trois dernières années. Je n’étais plus dans le top 100 depuis deux ans. Je viens tout juste d’y revenir il y a une semaine. Je pense que je suis en train de remonter la pente et j’en suis vraiment contente. J’espère rester régulière et revenir dans le top 50, et même au-delà. »

Pour la suite immédiate, direction la saison universitaire américaine, plus précisément Princeton, avant un retour sur le circuit PSA en février.

Objectifs futurs : revenir parmi les meilleures du monde

Ambitieuse sans être déconnectée, Zein n’a jamais caché ses aspirations pour les années à venir :

« J’espère atteindre le top 20… et puis on ne sait jamais. Le top 10, peut-être le top 5… et puis la 1ʳᵉ place. J’espère vraiment, oui.»

Une trajectoire qui rappelle celle de nombreuses Égyptiennes avant elle, passées des PSA Challenger aux plus grandes scènes du World Tour.

La conclusion d’une semaine intense à Nancy

Avec cette finale Égypte – Nouvelle-Zélande, le tournoi aura offert une opposition de styles, de cultures et de trajectoires, mais surtout un squash d’une densité remarquable. Zeina Zein repart avec le titre, un regain de confiance, et la sensation que la machine est relancée. Ella Jane Lash, elle, confirme son immense potentiel à seulement 20 ans.

Demi-finales

[1] Ella Jane Lash (NZL) 3-0 [4] Lea Barbeau  11-6, 11-7, 11-4 (23m)
[2] Zeina Zein (EGY) 3-1 [3] Caroline Fouts (USA) 13-11, 11-5, 5-11, 11-2 (35m)

Lash et Zein au-dessus du lot, une finale Égypte – NZ pour conclure

La 10ᵉ étape du Karakal Green Squash Tour 2025 a vécu ce soir l’une de ses plus intenses soirées : les demi-finales du PSA Challenger 6000$ féminin. Deux matches, deux ambiances, une même certitude : la finale de demain opposera deux joueuses en pleine ascension, la Néo-Zélandaise Ella Jane Lash et l’Égyptienne Zeina Zein. Retour sur une soirée de haut vol.

Demi-finale 1 : Ella Jane Lash trop solide pour Léa Barbeau

La dernière représentante française du tableau, Léa Barbeau, a jeté toutes ses forces dans la bataille. Portée par un public totalement acquis à sa cause, la Française a eu des passages très solides… mais la marche était trop haute ce soir face à Ella Jane Lash, tête de série n°1 et déjà rompue aux batailles de haut niveau.

La Néo-Zélandaise, impressionnante depuis le début de la semaine, a imposé son tempo : longueur impeccable, volume de jeu constant et une qualité de contre-attaque chirurgicale. Le score final, 3-0, reflète cette maîtrise, même si les deux premiers jeux ont offert de très beaux échanges.

L’entraîneur national Philippe Signoret analyse sans détour :

« C’est un peu rageant, parce qu’on a toujours l’impression que sur un match comme ça, c’est tout à fait faisable. Il y a eu des échanges assez longs, mais à chaque fois c’était le même scénario : Léa perdait la longueur en premier, et la Néo-Zélandaise en profitait immédiatement, et très bien.

« Léa a trouvé des solutions par moments, surtout sur le revers, mais trop rarement, parfois avec des fautes. Les deux premiers jeux sont serrés, mais Léa manque de constance dans sa longueur, alors qu’en face c’est un vrai rouleau compresseur capable d’attaquer en sortie de volée. C’est là-dessus que ça se joue, et c’est ce que Léa doit encore travailler pour rivaliser à ce niveau. »

Lash file donc en finale avec une impression de puissance tranquille, prête à viser un nouveau titre.

Demi-finale 2 : Zeina Zein renverse Fouts avec caractère

Le deuxième match avait tout d’un choc de styles : la puissance américaine de Caroline Fouts contre la finesse tactique de Zeina Zein. Et la rencontre a tenu toutes ses promesses.

Dans un premier jeu irrespirable, Zein arrache le 13-11 grâce à sa capacité à résister sous pression. Le deuxième jeu confirme son emprise avant que Fouts, fidèle à son tempérament offensif, ne réplique avec un troisième jeu parfaitement maîtrisé.
Mais l’Égyptienne, imperturbable, retrouve un niveau exceptionnel dans le quatrième acte, qu’elle domine largement (11-2).

À la sortie du court, Zein livrait un témoignage lucide et mature :

« En entrant dans ce match, je savais que ce serait difficile. Je joue pour Princeton, elle joue pour Harvard, donc on est aussi rivales là-bas. Je l’ai jouée il y a un an et c’était déjà un match compliqué. Je m’attendais à une vraie bataille, mais j’ai essayé de rester constante et d’être la plus solide mentalement. Je suis contente que ça ait payé.

« Je suis prête et impatiente pour la finale. »

Une victoire construite sur la patience, la discipline et une force mentale impressionnante.

La finale : Égypte vs Nouvelle-Zélande – Demain à 17h00

Deux nations majeures de la scène squash mondiale, deux styles, deux tempéraments :
Zeina Zein, l’intelligence tactique, la science du rythme, le squash en contrôle.
• Ella Jane Lash, l’intensité, la mobilité, l’agressivité d’une joueuse qui ne lâche jamais.

L’une sort d’un combat mental, l’autre d’une démonstration de constance et de rigueur.
Deux trajectoires jeunes (20 ans chacune), déjà mûries par des années sur le circuit.

Demi-finales – une soirée sous haute intensité à Nancy

Après trois jours d’une densité exceptionnelle, la 10ᵉ étape du Karakal Green Squash Tour 2025 arrive ce soir à son moment de vérité : les demi-finales du PSA Challenger 6000$ de Nancy. Quatre joueuses, quatre styles, quatre trajectoires… et un seul objectif : s’offrir une place en finale demain.

Le programme de la soirée promet un spectacle de très haut niveau, avec deux affrontements aux dynamiques totalement différentes.

🕣 Demi-finale 1 – 20h20 : Ella Jane Lash (NZL) vs Léa Barbeau (FRA)

La première affiche oppose deux joueuses aux profils presque opposés.

Ella Jane Lash – la valeur sûre du circuit

À seulement 20 ans, la Néo-Zélandaise Ella Jane Lash est déjà une habituée du circuit PSA : 5 années de compétition internationale, un classement actuel de n°103 mondiale, une finale la semaine dernière, et surtout un premier titre majeur en juin 2025 avec sa victoire au PSA Trust Aoraki Midlands 3000$.
Elle a déjà disputé 4 finales sur le circuit, preuve d’une régularité remarquable pour son jeune âge.

Tête de série n°1 du tournoi, son jeu explosif, précis, basé sur une grande mobilité, en fait logiquement la favorite de cette première demi-finale.

Léa Barbeau – l’expérience française, en quête de son premier titre

Face à elle, la Française Léa Barbeau, 25 ans, actuelle n°145 mondiale (avec un meilleur classement à n°101 en 2022). Tête de série n°4, elle signe une semaine très solide à Nancy après plusieurs mois marqués par une montée en puissance.

Si Léa n’a pas encore décroché de titre sur le circuit PSA, elle possède un atout majeur : l’expérience des matchs serrés et la capacité à hausser son niveau dans les grandes occasions. Sa demi-finale de ce soir représente peut-être l’une des plus grandes opportunités de sa carrière récente.

Un duel de styles :
• Lash : vitesse, urgence, précision, jeu moderne, prises de balle précoces.
• Barbeau : variation, maturité tactique, sens du rythme, engagement physique.

Un affrontement explosif entre une jeune star en montée progressive et une Française déterminée à créer la surprise devant le public français.

🕣 Demi-finale 2 : Caroline Fouts (USA) vs Zeina Zein (EGY) à 21H00

Si la première demi-finale promet finesse et maîtrise, la deuxième s’annonce comme un choc de puissance et d’agressivité.

Caroline Fouts – la puissance américaine

À 20 ans seulement, Caroline Fouts est déjà n°5 américaine, avec un meilleur classement de n°59 mondiale atteint en mai 2024.
Elle évolue sur le circuit depuis 4 ans, compte 2 titres PSA Challenger, 4 finales, et réalise depuis plusieurs mois une progression impressionnante. Cette semaine, elle a marqué les esprits par sa vitesse d’exécution et son jeu très offensif. Sur cette dynamique, elle apparaît comme l’une des grandes prétendantes au titre.

Zeina Zein – l’expérience égyptienne du haut niveau

En face, l’Égyptienne Zeina Zein, 20 ans également, possède déjà une expérience solide du circuit PSA :
• 5 années de carrière,
• 4 titres PSA,
• 5 finales,
• un meilleur classement à n°54 mondiale.

Actuellement n°119 mondiale, elle reste une joueuse extrêmement dangereuse, capable de transfigurer un match par sa qualité de lecture du jeu et sa science tactique.

Un duel explosif

Ce match promet une opposition exceptionnelle :
• Fouts, l’agressivité totale, le jeu rapide et direct, la prise de balle précoce.
• Zein, le contrôle, la précision chirurgicale, l’intelligence tactique égyptienne.

Un affrontement qui pourrait virer à la bataille psychologique si les échanges s’allongent. Une soirée qui promet du très grand squash Ces deux demi-finales réunissent quatre joueuses de 20 à 25 ans, toutes ambitieuses, et surtout toutes capables de décrocher la victoire finale. Deux matches, quatre styles, un enjeu immense : un ticket pour la dernière marche du podium. Nancy s’apprête à vivre une soirée volcanique. À 20h20, le théâtre s’ouvre. Qui écrira la suite de son histoire ?

Quarts de Finale

[1] Ella Jane Lash (NZL) 3-1 [7] Ellie Jones (SCO)  11-7, 11-2, 11-13, 11-7 (37m)
[4] Lea Barbeau 3-0 [6] Erin Classen (AUS) : 11-7, 11-2, 11-6 (23m)
[3] Caroline Fouts (USA) bt Bo Ram Ryoo (KOR) 11-4, 11-5, 11-2 (17m)
[2] Zeina Zein (EGY) 3-1 [8] Ana Munos  7-11, 11-5, 11-4, 11-2 (30m)

Les têtes d’affiche assurent leur rang

La logique du classement a été respectée ce soir à Nancy lors des quarts de finale : les quatre meilleures têtes de série ont tenu leur rang et se sont qualifiées pour les demi-finales. Comme lors du deuxième tour, 50 % des Françaises encore en lice poursuivent leur route : Léa Barbeau verra le dernier carré, tandis qu’Ana Munos s’arrête au stade des quarts malgré une prestation de haut niveau.

Lash s’impose en patronne

Dans le premier quart de finale, la tête de série n°1, Ella Jane Lash, a parfaitement maîtrisé les débats face à l’Écossaise Ellie Jones. Après avoir dominé les deux premiers jeux, la Néo-Zélandaise concède un troisième acte très accroché (13–15), avant de conclure en quatre jeux. Solide, méthodique et toujours juste dans ses choix, elle s’impose en 37 minutes, confirmant son statut de favorite.

Léa Barbeau continue sa marche en avant

La Française Léa Barbeau, favorite sur le papier dans ce deuxième quart, a parfaitement négocié son duel face à l’Australienne Erin Classen. Très sérieuse, appliquée et efficace à la volée, elle s’impose 3–0.

Léa Barbeau :

« Je suis contente d’avoir gagné ce soir. J’étais un peu stressée parce que j’étais la favorite et je joue en France, je voulais vraiment gagner. Je me suis bien mise dans mon match, j’ai utilisé mes armes comme hier, ma volée. Maintenant je suis relâchée pour la suite et je vais tout donner demain pour atteindre la finale. »

Caroline Fouts impressionne encore

Le troisième quart a tourné à la démonstration. L’Américaine Caroline Fouts, déjà impressionnante hier, n’a laissé aucune chance à la Coréenne Bo Ram Ryoo, s’imposant en seulement 17 minutes. Dominatrice en rythme, en précision et en agressivité, elle confirme son statut de prétendante crédible au titre.

Caroline Fouts :

« Je me suis sentie assez agressive sur le terrain, en saisissant pleinement mes opportunités. C’était un point important pour moi aujourd’hui. Je ne pense pas l’avoir fait aussi bien hier. Je suis vraiment contente de ma performance et prête à retourner sur le court demain. »

Ana Munos s’incline après un départ tonitruant

Dans un quatrième quart magnifique, Ana Munos a offert un premier jeu superbe, remporté 11/7 face à l’Égyptienne Zeina Zein, dans un duel marqué par des échanges longs et intenses. Mais la Française n’a pu maintenir ce rythme très élevé et s’incline en quatre jeux, l’Égyptienne imposant progressivement sa puissance et sa capacité à lire le jeu.

Zeina Zein :

« Je pense que le public et l’effet “terrain à domicile” lui donnaient un certain avantage. Elle a vraiment très bien commencé, et je suis contente d’avoir pu revenir dans le match après avoir été un peu verrouillée au début. »

L’analyse du sélectionneur national Philippe Signoret

Sur le match de Léa Barbeau : « Léa a très bien changé tactiquement après le premier jeu. Le premier jeu était un peu long et incertain, trop axé sur le fond de court, même si elle le gagne. À partir du deuxième jeu, elle s’est libérée. Elle a compris qu’il fallait envoyer son adversaire à l’avant avec des doubles murs, ce qui l’a surprise. Elle a ensuite joué plus à la volée, posé le jeu devant. Aucun souci pour conclure : elle a fait un très bon match pour gagner 3–0. »

Sur le match d’Ana Munos « Ça a joué très vite. Ana a trouvé toutes les bonnes solutions au début : bonne longueur, variations, attaques, combat. Elle a déconcerté son adversaire dans le premier jeu. Mais à ce rythme, l’autre a beaucoup mieux tenu qu’Ana. Elle a commencé à lire son jeu, à voleyer davantage. Plus ça allait, plus Ana était imprécise alors que son adversaire trouvait de plus en plus de solutions. »

Les demi-finales s’annoncent explosives : Lash, Barbeau, Fouts et Zein semblent monter en puissance…

Un deuxième tour sans surprise… ou presque

Le deuxième tour du PSA Challenger 6000 $ féminin de Nancy a confirmé les tendances observées depuis le début de cette 10ᵉ étape du Green Squash Tour 2025 : un niveau homogène, une cadence soutenue… et des matches expéditifs.

Les huit rencontres du soir se sont toutes conclues en trois jeux, dans des formats courts : 19 minutes pour la plus brève, 26 pour la plus longue.

Une seule tête de série tombe : Nunes piégée par Ryoo

Parmi les 8 premières têtes de série, une seule a cédé : la Portugaise Catarina Nunes (Tête de série n°5), surprise par la Coréenne Bo Rom Ryoo, très disciplinée tactiquement et particulièrement inspirée sur les fins de jeux. Un premier vrai coup d’éclat dans le tableau.

Les Françaises : 2 qualifiées, 2 éliminées

Quatre joueuses tricolores étaient encore en lice. Léa Barbeau et Ana Munos poursuivent leur route ; Inès Guyot et Lilou Brevard Belliot s’arrêtent au deuxième tour.

Léa Barbeau, solide et inspirée : La jeune Française n’a jamais tremblé face à l’Allemande Gunsav et analyse sa prestation avec satisfaction :

« Je suis plutôt contente de comment j’ai joué ce soir… Il y a encore deux-trois petites choses à ajuster pour demain, mais je gagne 3–0, donc je suis très très contente. J’ai bien utilisé mes armes : prises de volée, volées au fond, volées devant. Dernier point vollée-nick… je suis plutôt contente. Let’s go pour demain ! »

Ana Munos, fatiguée mais efficace : Malgré un horaire tardif et un enchaînement de tournois, Ana Munos a maîtrisé Siroka :

« C’était vraiment dur de jouer à 21 h, on n’a pas l’habitude… C’est mon cinquième ou sixième tournoi d’affilée, donc mentalement c’est fatigant. Mais je suis contente d’avoir gagné 3–0 contre une fille solide. »

Le regard de l’entraîneur national Philippe Signoret :

Sur Lilou Brevard Belliot, dominée par Ellie Jones : « Elle est passée à côté de son match… Je la connais, elle peut jouer bien mieux. Hier, elle avait éliminé Emma Vassenet dans un match de haut niveau. Ce soir, elle n’a jamais réussi à inverser la tendance. »

Sur Inès Guyot, battue par la favorite Fouts : « Elle avait un tableau très difficile. Hier, elle s’en sort 3–2 après avoir été menée 2–0. Ce soir, elle jouait probablement la future gagnante du tournoi. Par moments, elle a montré un très haut niveau, mais elle reste trop irrégulière. Elle doit croire davantage en son potentiel. »

Sur Léa Barbeau, sereine : « Un match facile pour elle. Le défi n’était pas de gagner, mais de mettre des choses en place. Dans ce type de match, on ne se sent pas en danger et on ne produit pas toujours son meilleur squash. Mais 3–0, c’est logique. »

• Sur Ana Munos, un match maîtrisé mais perfectible : « Comme Léa, elle n’était pas en danger. Mais elle est rentrée dans un jeu trop approximatif. Elle a manqué de précision, ce qui a compliqué le match inutilement. L’essentiel est qu’elle gagne 3–0. »

Fouts, candidate très sérieuse au titre.

L’Américaine Caroline Fouts, tête de série n°3, n°5 US et n°125 mondiale, a offert l’une des performances les plus convaincantes du soir. Après sa victoire, elle confie :

« C’était un match solide. Mon adversaire était Française, donc elle avait un peu l’avantage du public, mais j’ai su jouer point par point, travailler ma longueur, trouver mes cibles. Quand j’ai réussi à faire ça, j’ai pris le contrôle. »

« C’est ma deuxième fois en France, et ma deuxième fois dans ce club. J’adore revenir ici. Ça me rappelle de très bons souvenirs avec Team USA en 2022. Le lieu est top, les gens aussi. Les courts ont un peu de rebond, ça va bien avec mon jeu. Et la ville est superbe. Je suis très contente d’être de retour. »

Déjà très convaincante physiquement et techniquement, l’Américaine apparaît désormais comme l’une des favorites pour le titre.

Conclusion
Un deuxième tour rythmé, dense, sans véritable surprise hormis l’élimination prématurée de Nunes. Les Françaises sont deux à rallier les quarts, tandis que Fouts confirme son statut de prétendante majeure à la victoire finale. Demain, les affiches s’annoncent alléchantes — et le niveau encore plus relevé.

Premier Tour – Les résultats

Une première journée riche en émotions et en rebondissements

La 10ᵉ édition des Elles de l’Est, PSA Challenger 6000$ de Nancy, a démarré sur un rythme soutenu et une ambiance électrique au TSB Maxeville.

Pour ce premier tour, les joueuses locales avaient à cœur de briller devant leur public — et si la marche était haute, elles ont offert un bel engagement.

Les locales se battent, la logique sportive s’impose

Appelées en dernière minute pour pallier plusieurs désistements sur le tableau principal, Tatiana Richard, Typhaine Anghilieri et Nolwenn Madec ont toutes trois livré des prestations courageuses. Malgré leur détermination, l’écart de niveau face aux joueuses du circuit international PSA s’est logiquement fait sentir.

Il faut remonter deux ans en arrière, lors de la précédente édition du PSA Challenger de Nancy, pour retrouver la dernière joueuse locale ayant déjoué les pronostics : la Nancéienne Chloé Didelot. Une performance rare, qui montre à quel point ce tableau international ne laisse aucune place à l’improvisation.

Le duel franco-français : Brevard Belliot vs. Vassenet

Le seul duel 100 % français de la journée opposait Lilou Brevard Belliot à Emma Vassenet, partenaires d’entraînement et très complices en dehors du court. Sur le terrain, en revanche, aucune place n’a été laissée à l’amitié.

Le match a tenu toutes ses promesses : intensité, suspense et un quatrième jeu irrespirable. Lilou s’impose finalement en quatre jeux, 15-13 dans la dernière manche, après qu’Emma a obtenu trois balles de jeu qui auraient pu envoyer la rencontre dans un cinquième jeu totalement ouvert. Une belle bataille, serrée et juste, comme on les aime.

Le match de la soirée : Guyot renverse Chaewon Song

S’il ne fallait retenir qu’un match de cette première journée, ce serait sans hésiter celui entre Inès Guyot et la Sud-Coréenne Chaewon Song. Menée 2 jeux à 0, la Française a totalement renversé la situation pour s’imposer en cinq manches : 3–11, 7–11, 11–3, 11–7, 11–7 en 44 minutes.

Un renversement spectaculaire qu’Inès a commenté avec lucidité :
« J’ai été menée 2-0, je ne suis pas rentrée directement dans le match. J’arrivais pas à mettre de l’intensité, à jouer mon jeu, je me laissais faire finalement… Après je me suis dit : “Allez, il n’y a rien à perdre !” Je ne fais pas beaucoup de PSA, donc finalement pas trop de stress. Elle est classée au-dessus, tête de série 9-16, donc je n’avais rien à perdre. J’ai réussi à remonter surtout grâce à la combativité et à imposer mon jeu.

“Son jeu est très lent, donc c’était compliqué au début, mais après c’était plus dur pour elle de garder son rythme. Oui, j’ai ramassé beaucoup de balles, mais c’est ma première qualité ! Si je ne suis pas combative, il n’y a pas d’échange. Je suis très contente et j’ai hâte pour mon deuxième match. D’ailleurs je joue l’Américaine Caroline Fouts, tête de série n°3. Très très hâte ! »

Un mélange de lucidité, de fraîcheur et d’envie qui résume parfaitement l’état d’esprit de la joueuse.
Demain, les têtes de série entrent en piste

Après un premier tour animé et déjà riche en émotions, place maintenant aux grandes favorites. Les têtes de série feront leur entrée demain, promettant une journée encore plus relevée, où les enjeux monteront d’un cran.

Les Elles de l’Est n’ont pas fini de nous offrir du spectacle. Le public nancéien peut s’attendre à une suite explosive.

Les Elles de L’est : trois tableaux ambitieux

Pour sa troisième édition, l’open des Elles de l’Est à Nancy revient fort et plein d’ambition. En proposant trois tableaux (PSA Challenger et Satellite hommes et femmes), le week-end s’annonce intense, présentant des matchs de haut vol. Analyse.

En proposant cette année trois tableaux de différents niveaux, les Elles de l’Est renforcent leur volonté de promouvoir le squash à grande échelle. La 10ᵉ étape du Green Squash Tour mêle cette année un PSA Challenger 6 féminin et deux tableaux Satellite – l’un féminin, l’autre masculin – permettant, d’une part, de permettre à un large public de prendre part à la compétition, aux jeunes joueurs d’acquérir des points PSA et finalement, aux joueuses inscrites sur le Challenger, de continuer la compétition en cas d’élimination.

Une grande diversité de joueuses et joueurs prend part ainsi à l’événement : du côté PSA, treize nationalités sont représentées, et globalement, près de la moitié des inscrits ont moins de 19 ans.

Un tableau Challenger 6 au niveau homogène

En faisant le choix de présenter cette année (comme lors de la première édition) un format Challenger 6.000$, les Elles de l’Est accueillent des compétitrices au niveau homogène, la plupart proches de la 150ème place mondiale.

Avec un niveau aussi dense, difficile de prédire l’issue de la compétition. L’on peut tout de même miser sur les performances d’Ana Munos [8]. En ayant battu, début du mois de novembre, Enora Villard au Stade Français et Élise Romba à Couzeix, ces victoires lui ont permis de gagner en confiance et d’aborder cette étape ambitieusement.

Attention tout de même aux deux premières têtes de série, Ella Jane Lash et Zeina Zein qui se démarquent par leur classement autour de la 100ème place mondiale. Elles affichent, toutes deux, des statistiques de matchs impressionnantes. Nos regards sont également tournés vers nos françaises, notamment Léa Barbeau, qui a également la place de réaliser une très belle compétition.

Deux tableaux satellites semés d’embûches

Du côté féminin, le niveau est relevé. Effectivement, les sept premières têtes de série sont également inscrites dans le tableau Challenger, permettant ainsi un niveau particulièrement relevé pour une compétition de ce rang. Si Lilou Brevard-Belliot entre favorite, elle devra se méfier en demi-finale (si la logique est respectée), de la Coréenne Bo Ram Ryoo [4], qui devrait lui donner du fil à retordre. Idem pour Inès Guyot, tête de série 2, qui peut rencontrer potentiellement deux adversaires de taille : la Coréenne Chaewon Song [3] et la Belge Chloé Crabbe [6].

Du côté masculin, il y a fort à parier sur la victoire – à domicile ! – d’Amir Khaled Jousselin. Partant favori de la compétition et compte-tenu de ses performances des derniers mois, le Nancéien ne devrait pas avoir de mal à atteindre le dernier carré de la compétition. Le tableau laisse ainsi présager une finale jeune, puisque Antonin Romieu [2] est également de la partie.

Avec une telle affiche, la compétition s’annonce rude !

Emma Hodapp

 

À Nancy, l’open les Elles de l’Est ne cesse de grandir

Fidèle au Green Squash Tour, l’open des Elles de l’Est augmente d’un cran pour sa nouvelle édition. En proposant une compétition composée de trois tableaux, l’équipe organisatrice réaffirme sa volonté de toucher tous les publics.

Depuis sa première édition en 2023, l’open des Elles de l’Est s’impose comme un véritable événement autour du squash.

Cette année encore, l’équipe organisatrice et les bénévoles du week-end – composée de membres de plusieurs clubs du Grand-Est – ont tenu leur pari en créant un tournoi grandeur nature, touchant tous types de compétiteur.ices.

Trois tableaux sont ainsi mis en place : un PSA Challenger 6.000$ féminin et deux régionaux PSA Satellite, hommes et femmes.

“Avant tout, nous voulons permettre aux joueuses locales de participer à une compétition, mais il nous tenait à cœur d’associer aussi les joueurs hommes à l’événement. C’est pourquoi, en plus du PSA Satellite 1000 féminin, un tableau du même format est organisé côté masculin, pour que chacun puisse pleinement prendre part à la fête”, éclaire Nolwenn Madec, promotrice de l’open, et de poursuivre :

“Nous avons également proposé aux participantes du Challenger d’intégrer le tableau Satellite si elle perdait au premier ou deuxième tour, ce que plusieurs d’entres elles ont fait. C’est une vraie force dans notre proposition de cette année”, conclut-elle.

Une telle proposition permet dès lors une réelle diversité dans le tableau Satellite : “nous avons énormément de jeunes, presque la moitié des inscrites sont en -19 ans”, tient à souligner la promotrice. Avec une telle affiche, l’événement s’impose comme le plus important de la saison dans le Grand-Est.

Un événement autour du squash

En plus de l’aspect sportif, l’équipe des Elles de l’Est met avant tout un point d’honneur à “amener du monde à découvrir le squash par le biais de cet événement”, explique Nolwenn et de continuer : “c’est notre mantra, il n’y a pas que le tournoi, il y a aussi la promotion de notre sport”.

Pour cela, de nombreuses animations sont prévues tout au long du week-end, à l’instar d’une soirée étudiante.Trois écoles nancéiennes sont conviées le jeudi soir pour une initiation, en même temps que les quarts de finale du tableau Challenger.

Un concert est également organisé samedi soir, mettant en lumière un groupe de musique local. Et, comme chaque année, la compétition s’articule autour d’un thème. Cette nouvelle édition est donc placée sous le signe de “Sport et Nutrition” :

“Nous cherchions un nouveau thème après Sport et Maternité, et la nutrition s’est imposée naturellement, un sujet universel qui parle autant aux femmes qu’aux hommes”.

Pour cela, une conférence se tiendra vendredi à 18H30, animée par Lucie Loge, diététicienne, coach sportive et kiné.

En proposant ainsi un tel programme, les Elles de l’Est vont bien au-delà d’une simple compétition et proposent, année après année, une véritable vitrine pour le squash.

PSA Challenger 6 000$ à Maxéville ! 🎉

📅 Du 25 au 29 novembre 2025, le TSB Maxéville sera le théâtre d’un événement unique : la 3ᵉ édition des Elles de l’Est, organisée par les bénévoles passionnés de la Ligue Grand Est de Squash.

👉 Cette année, l’événement innove :

* Ni copie de la première édition, ni simple prolongement de la seconde, cette 3ᵉ édition associe le prestige d’un PSA Challenger 6 000$ féminin et l’ouverture de deux PSA Satellites (hommes & femmes), pour une formule originale inspirée à la fois de 2023 et 2024.

* Un rendez-vous qui réunira des joueuses venues du monde entier, offrant des matchs spectaculaires et une ambiance conviviale.

🎥 À ne pas manquer :

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