Green Tour: Les Elles de l’Est

LES PHOTOS SUPERBES….

Les Elles de l’Est rencontrent un franc succès

L’open des Elles de l’Est s’est achevé dimanche, affichant une belle compétition sur plusieurs tableaux et un franc succès organisationnel.

L’équipe organisatrice est encore sur un petit nuage après cette nouvelle édition des plus réussies. L’événement, pas uniquement axé sur la compétition en elle-même, a rencontré un beau succès, notamment grâce à ses nombreuses animations.

A commencer par l’échange avec Camille Serme autour du sport et de la maternité qui a réuni une dizaine de personnes et a notamment intéressé la presse. Tout au long du tournoi, l’initiation sur terrain gonflable a également attiré de nombreux curieux, tout comme la présence d’un ostéopathe pratiquant l’AMMA et la réflexologie plantaire.

Le concert du samedi soir a quant à lui pu rassembler les joueuses et joueurs des différents tableaux dans une ambiance festive. Du point de vue de la compétition, au total 58 participants, toutes générations confondues, se sont donnés rendez-vous au squash du Rêve tout au long du week-end.

Dans le tableau du PSA Satellite, la logique a été respectée jusqu’en finale, où Chloé Crabbé (2), l’emporte contre la tête de série 1, Rose Lucas-Marcuzzo. Après une frayeur en demi-finale contre sa compatriote belge Marie Van Riet qu’elle remporte 3-2, elle ne se laisse pas démonter et s’impose royalement contre la Française.

Marie Van Riet complète finalement le podium en remportant la petite finale face à Eva Ciceri 3-0. Autre match impressionnant, la locale Typhaine Anghilieri s’offre la 5ème place au cours d’une bataille acharnée contre l’Hollandaise Suzanne Peters.

Dans le tableau régional femme, la plupart des joueuses étaient proches tant au classement que dans leur niveau de jeu, créant de beaux matchs et de belles batailles, à l’instar de la finale opposant Elisa Aguilar et Maelle Uytterhaegen, dont la première sort vainqueur 3-1. Chez les hommes, Amir Khaled-Jousselin l’emporte logiquement mais a dû batailler pour s’imposer face à Romain Bouger (3-1).

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Peut être une image de 6 personnes, foule et texte

La promotion du squash avant tout

Placé sous le signe du fair-play et du respect, la nouvelle édition de l’open des Elles de l’Est mise sur un triple tableau : un PSA Satellite Féminin, un régional hommes et un régional femmes.

Avec pour objectif de promouvoir le squash à tout niveau, l’open s’est cette année rétrogradé au rang de PSA Satellite, permettant aux jeunes joueuses d’obtenir des points pour le circuit pro mais aussi aux squasheuses de la région d’affronter des compétitrices plus expérimentées.

Dans cette optique de promotion, de nombreuses animations sont proposées tout au long du week-end. A commencer par une soirée placée sous le signe du sport et de la maternité vendredi : un échange avec Camille Serme autour de cette thématique est organisé, suivi d’un atelier de renforcement musculaire post-partum, animé par Corinne, une licenciée du club.

Durant toute la journée de samedi, des initiations seront possibles sur un terrain. Un concert est également prévu, samedi soir, permettant aux participantes du national et du régional de se retrouver après les matchs.

Un tableau révélant les jeunes joueuses

Parmi les têtes de série, toutes sont de jeunes espoirs du squash européen, ce qui promet de beaux duels, rendant l’issu de la compétition compliquée à définir.

Ayant l’habitude de se rencontrer sur le circuit jeune ESF, nous pouvons miser sur une finale opposant Rose Lucas-Marcuzzo (1) et Chloé Crabbé (2), mais toutes deux devront faire attention à la belge Marie Van Riet (3) qui affiche également de beaux résultats.

Un tableau hétérogène

Particularité de cette compétition, les participantes de l’open régional – jusqu’au classement 3B – sont intégrées au PSA Satellite. Une belle opportunité s’offre à ces joueuses, se disant très heureuses de pouvoir rencontrer des compétitrices de haut vol. Une belle démonstration de promotion du squash à tout niveau.

Les Elles de l’Est au service de l’inclusion

Second open national – PSA satellite cette fois-ci – l’Open des Elles de l’Est réitère son expérience au sein du Green Squash Tour mais sous un nouveau format. Nolwenn Madec présente cet open féminin créé pour les femmes, par des femmes.

Pour sa deuxième édition au sein du Green Squash Tour, l’Open PSA les Elles de l’Est rappelle son engagement envers le sport féminin.

A l’instar de l’année dernière, l’open est organisé par un comité regroupant plusieurs clubs de l’est de la France. Si cette année Strasbourg n’était pas de la partie (organisant son propre PSA), des joueuses – essentiellement des femmes – du Rêve à Maxéville, du TSB Jarville, du club de Joinville et du sporting club de Metz ont unis leurs forces pour proposer un tournoi se centrant sur la femme, mais pas que.

Cette année, le comité d’organisation a voulu aller plus loin en élargissant son engagement vers l’inclusion au sens large du terme.

“Le sport féminin, c’est aussi se sentir bien dans un sport où l’on joue souvent mixte, nous voulons donc montrer que le squash est un sport ouvert à tous”, explique la promotrice.

Pour faire le lien avec l’édition précédente, des animations centrées sur le sport et la femme ainsi que sur le bien-être seront organisées, mais également un open par équipe mixte sera ajouté.

Se concentrer sur l’essentiel

Afin de pouvoir disposer de l’énergie nécessaire pour proposer tout cela en plus d’un open de qualité, les Elles de l’Est ont décidé pour cette nouvelle édition de rétrograder le tournoi en national PSA Satellite, proposant une dotation de 1000$.

“Nous voulons attirer le haut-niveau mais notre but n’est pas d’attirer l’élite”, éclaire Nolwenn.

En effet, l’équipe organisatrice a remarqué que les jeunes joueuses sont très demandeuses de PSA Satellite, leur permettant de faire des points PSA. En organisant une telle compétition, le but est donc de mettre en valeur des jeunes compétitrices et de leur ouvrir des portes vers le circuit professionnel.

En se positionnant le tournoi en satellite, l’équipe organisatrice est également plus encline, grâce à des sources de stress en moins liées aux coûts de l’organisation d’un Challenger, à se concentrer davantage sur la promotion de squash auprès de tous et de respecter ses engagements.