Emma Hodapp au Clavier
Alors que l’open de Couzeix prend place dans près d’un mois – en même temps que celui de Lagord – nous vous présentons Julien Sergent, promoteur de cette nouvelle étape féminine du Green Squash Tour.
Pratiquant l’athlétisme depuis des années, c’est à 25 ans que Julien Sergent se lance dans le squash :
« j’ai découvert ce sport à Paris à 7h du matin avant d’aller travailler, j’ai directement accroché avec ce sport très ludique », explique-t-il.
Longtemps joueur loisir, il se lance dans la compétition lorsqu’il déménage en Vendée dans les années 2000, à La Roche-Sur-Yon, où il rencontre Nicolas Barbeau. Son histoire avec le club de Couzeix commence en 2009, après un déménagement dans le Limousin :
« c’était le club unique dans la Haute Vienne et je ne souhaitais pas arrêter le squash. C’était une petite structure car le squash n’était pas trop développé dans la région, je suis allé dans le seul club affilié à la fédération française de squash pour pouvoir continuer la compétition », raconte le promoteur. Vite intégré au club, il passe plusieurs années à tourner autour de l’association du club de Couzeix, « on m’a finalement proposé d’intégrer le bureau et aujourd’hui, je suis président de l’association depuis 2017 ».
Une conversion au haut-niveau
L’idée d’amener du haut-niveau à Couzeix est venue initialement de joueurs qui étaient des partenaires financiers du club, « ils se sont dit qu’il fallait parler du squash, que c’était un super sport et que c’était dommage qu’il y ait si peu de communication autour », éclaire le président de l’association.
Et, après une discussion avec Nicolas Barbeau lors de l’open PSA de Cognac il y a quelques années, expliquant « qu’un PSA n’était pas très compliqué à organiser, qu’il fallait surtout communiquer », « nous nous sommes dit pourquoi ne pas se greffer sur le Green Squash Tour, ce que nous avons fait lorsque les premières dates sont sorties. ».
Les premières motivations d’organisation d’une étape féminine venaient initialement de l’incapacité à en faire une masculine à cause des dates qui coïncidaient avec celles de Lagord. Mais Julien Sergent a rapidement vu une suite logique, il explique cela « par rapport au dynamisme féminin que nous avons dans la structure. ». Effectivement le club compte « deux équipes de joueuses très motivées qui ont vite accroché avec le sport et qui se sont mises dans la compétition par équipe », poursuit-il.
Une organisation au poil
A quelques semaines du lancement, l’organisation du tournoi est quasiment terminée.
« Nous avons un comité d’organisation très motivé pour accueillir au mieux les joueuses. Nous avons trouvé des accords avec des salles de remise en forme pour qu’elles aient ça à disposition, on prévoit des ateliers de relaxation et de yoga et nous avons un accord légal avec un kiné pour leur proposer des soins. »
En parallèle de la compétition, l’organisation de ce tournoi apporte également un réel dynamisme au club :
« des joueuses françaises vont proposer des stages pour nos adhérents et un arbitre officiel (Simon Saunders) interviendra trois jours pour leur proposer des sessions de formation », termine Julien Sergent.