GreenTour: Etape 9 – Strasbourg Open des Bretz’Elles

Open des Bretz’Elles : Les Tableaux

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Le Mot du Stade Français…

Enora Villard confirme son statut

La 9ᵉ étape du Green Squash Tour s’est conclue ce week-end à Strasbourg avec la victoire attendue — mais loin d’être aisée — d’Enora Villard, tête de série n°1 et membre de l’équipe de France. Opposée en finale à Inès Guyot, la joueuse du Stade Français s’est imposée en trois jeux (11-5, 11-9, 15-13), au terme d’un match qui aura finalement offert bien plus de suspense que ne le laisse penser le score.

Si Enora a logiquement pris les commandes dans la première manche, maîtrisant le rythme et le T sans laisser de marge, la physionomie du match a basculé dès le second jeu. Inès Guyot, pleinement libérée, a alors hissé son niveau de jeu pour bousculer la favorite. Plus incisive dans ses attaques, plus tranchante en contre, elle a réussi à perturber Villard, l’obligeant à puiser dans son expérience pour éviter le piège (11-9).

Le troisième jeu aura été le plus spectaculaire. Dans un échange de coups de raquette mêlant intensité et finesse, les deux joueuses se sont rendues coup pour coup jusqu’à un départage à 15-13, conclu sur une balle d’une extrême finesse de Guyot : une volée amortie coup droit… faute de quelques centimètres seulement. La fin cruelle d’un jeu où l’outsider n’a jamais cessé d’y croire.

Avec ce succès, Enora Villard remporte le PSA Satellite 2500€ de l’Open des Bretz’Elles et confirme son statut sur le circuit. Inès Guyot, pour sa part, repart de Strasbourg avec une performance solide et des repères précieux pour la suite de sa saison.

Le Green Squash Tour continue d’offrir, étape après étape, des affrontements relevés, une belle diversité de profils… et des finales plus serrées qu’annoncées.

Une compétition pleine de diversité

En faisant le choix, pour sa deuxième édition, d’organiser un national PSA Satellite, l’Open des Bretz’Elles a pu attirer un éventail varié de joueuses, laissant la place à deux tableaux éclectiques. Analyse.

Nouvelle édition, nouveau format à Strasbourg.

Alors que l’année dernière était organisé un PSA Challenger 6, le tournoi revient cette année sous la forme d’un open National PSA Satellite. En rendant la compétition plus accessible, cette nouveauté a permis d’attirer un éventail très divers de compétitrices.

Durant tout le tournoi, des joueuses de rangs différents se rencontrent, faisant de cette compétition, un véritable lieu d’échange et de partage, sans toutefois omettre l’aspect sportif. Pour cela, la planification des matchs est divisée en deux tableaux distincts, permettant à chaque inscrite d’y trouver son compte et de jouer à son niveau.

Un 1er tableau très hétérogène

Le premier tableau, qui accueille les joueuses mieux classées de la compétition (de 1I à 2C), dévoile une grande disparité de niveaux. De ce fait, la favorite, Enora Villard, ne devrait pas rencontrer le moindre problème pour atteindre la finale du tableau.

Si la logique est respectée, elle rencontrera Cassy Lincou [4] en demi-finale. Bien que la jeune Réunionnaise soit 1ère série, cette rencontre laisse déjà prédire une victoire pour la joueuse du Stade Français.

Dans la partie inférieure du tableau, il en de même pour Inès Guyot [2]. Si son avancée dans la compétition semble déjà écrite, elle risque tout de même de rencontrer davantage de résistance, notamment lors de sa potentielle demi-finale face à Sara Bonmalais. Si la Parisienne possède l’ascendant en termes d’expérience, la Réunionnaise a prouvé lors de ses dernières confrontations qu’elle possède les armes pour rivaliser avec une membre de l’équipe de France.

Des premiers tours intéressants

Si l’écart de niveau entre les premières têtes de série et les suivantes est assez conséquent, le premier tableau est toutefois marqué par une forte densité de 2ème série. De quoi rendre la compétition des plus intéressantes à ce niveau-là, et ce, dès les premiers tours.

Notons la confrontation opposant la locale Shana Jaganathen [8] et la Lorraine Henora Lanieu [9]. Si les deux joueuses, issues de la même ligue, ont l’habitude de se rencontrer, nous pouvons nous attendre à un match intense. La rencontre entre Typhaine Anghilieri [5] et Mélanie Vignes [12] est également à surveiller, la Parisienne étant capable de créer la surprise.

Dans le second tableau, mis à part des joueuses qui dénotent au niveau de leur classement, comme Elsa Ballay (2C) ou Sarah Bettach (2D), la plupart des participantes sont très proches au classement.

Une densité qui promet de nombreuses surprises et une compétition intense.

L’open des Bretz’elles change de cap

Pour sa deuxième édition, l’open des Bretz’elles à Strasbourg change de format en optant pour un national PSA Satellite, permettant une plus grande diversité de niveau.

Depuis 2024, l’Académie sportive d’Evaé a l’ambition de faire “rayonner le squash, le club et la région à l’échelle nationale”, explique Mélie Jacquin, nouvelle promotrice de l’open des Bretz’elles.

Après le succès d’une première édition sous forme de PSA Challenger 6, l’équipe organisatrice a décidé de remettre le couvert, mais en changeant sa formule. Cette année, place à un National PSA Satellite, permettant d’accueillir des joueuses de divers horizons et aux objectifs différents.

Toujours soucieux d’accueillir du haut niveau, ce format apparaît alors comme le meilleur moyen de concilier esprit de compétition et convivialité. L’affiche illustre parfaitement le propos, regroupant des joueuses classées de la première série, comme Enora Villard [1] à la quatrième série. Avec 34 participantes, l’événement s’impose désormais comme l’un des plus importants du Grand-Est.

Une édition sous le signe de la convivialité

Comme l’année dernière, de l’organisation, à la communication, en passant par la planification, tout est mutualisé au sein du bureau de l’association, dans le but de créer la meilleure expérience de tournoi possible aux joueuses.

Pour cela, côté planification, plusieurs tableaux sont mis en place pour “garantir l’amusement et les chances de progresser, permettant à chacune d’y trouver son compte en passant un bon moment, sans forcément être happée par la pression de la compétition et de la performance”, éclaire Mélie Jacquin.

En marge de la compétition, un dîner dans un restaurant avec les compétitrices est prévu le samedi soir afin de préserver un esprit de cohésion et, par la même occasion, faire découvrir les spécialités locales à des joueuses venues de tout l’hexagone.

Nouvelle édition, nouvelle promotrice

Autre nouveauté, le changement de promoteur : Mélie Jacquin qui prend les rênes, faisant suite à Christophe Hodapp. Pratiquant le squash depuis quelques années, elle s’est rapidement éprise de ce sport.

Mais, au fil de sa pratique, cette dernière s’est sentie “freinée par le manque de compréhension des règles et la diversité des tournois en Alsace”, raconte-t-elle, et de poursuivre :

”J’ai pris la décision de passer mon A1 et JA1 pour pouvoir m’améliorer et surtout pouvoir organiser des tournois, afin que d’autres adeptes puissent varier les rencontres et partenaires”. C’était donc tout naturel pour elle de reprendre les fonctions et de poursuivre au sein du Green Tour, notamment grâce à l’“accompagnement” que le circuit offre et “le fait d’avoir une édition annuelle ritualisée avec la possibilité de rencontrer de nouvelles joueuses”.

Open PSA Satellite féminin – 2 500 $

Le Green Squash Tour 2025 posera ses valises à Strasbourg les 15 et 16 novembre pour sa 9ᵉ étape avec l’Open PSA Satellite féminin, organisé au club EVAE.

Ce tournoi, doté de 2 500 $, rassemblera des joueuses venues de toute l’Europe et promet un spectacle intense au cœur de l’Alsace.

Porté par le club EVAE et soutenu par son partenaire principal, BH Immobilier, l’événement s’inscrit dans une dynamique forte de développement du squash féminin et offre aux spectateurs l’occasion de découvrir ou redécouvrir ce sport spectaculaire.

👉 Rendez-vous à Strasbourg pour vibrer au rythme du squash féminin et encourager les championnes de demain dans une ambiance conviviale et passionnée !