Europe Par Equipes

SQUASHSITE     LES PHOTOS

Samedi 29 avril

Hommes: Finale – [1] ENGLAND* 2-2 [2] FRANCE

Patrick Rooney 3-1 Gregoire Marche 7-11, 11-9, 11-9, 11-9 (60m)
Mohamed ElShorbagy 3-2 Victor Crouin 10-12, 12-10, 4-11, 11-7, 14-12 (78m)
Nick Wall 2-3 Auguste Dussourd 8-11, 12-10, 11-2, 9-11, 9-11 (78m)
Adrian Waller v Baptiste Masotti 10-12, 1-11, 11-9, 11-4, 11-4 (37m)

Tellement fière des Bleus.

LE DICODUSPORT

Femmes: Place 3/4 – Pays de Galles 2-0 France

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Vendredi 28 avril – Demies

Femmes  France 0-2 Belgique

Melissa Alves 1-3 Nele Gilis   5-1, 11-5, 11-5, 11-9 (55m)
Enora Villard 0-3 Tinne Gilis  11-5, 11-3, 11-4

Article DicoDuSport

Hommes: Pays de Galles 0-3 France

Peter Creed 0-3 Auguste Dussourd 2-11, 7-11, 4-11 (31m)
Joel Makin 0-3 Victor Crouin 5-11, 8-11, 6-11 (42m)
Emyr Evans 0-1 Baptiste Masotti   8-11 (26m)

ARTICLE DICODUSPORT

 

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C’est une première étape de franchie pour les équipes de France 🇫🇷 au championnat d’Europe qui se déroule cette semaine en Finlande 🇫🇮 : elles se sont qualifiées pour le dernier carré dans lequel elles affronteront la Belgique 🇧🇪 chez les filles et le Pays de Galles 🏴󠁧󠁢󠁷󠁬󠁳󠁿 en ce qui concerne les garçons.

The semi-finals are decided after a second day of Pool Matches in Helsinki, with seeding upsets in the men’s and women’s draws.

Men : Wales and Switzerland gatecrash the semis

In the men’s event defending champions England made it four wins out of four, but the point Wales took in the final Pool A match was enough to see them pip Germany for a semi-final place. In Pool B France settled after an edgy opening day to win the Pool, and it was Switzerland who won the crucial clash with Spain to join them in the semis.  They’ll face England in the semis with Wales taking on France.

Women : Belgium join the semi-final party

As in the men’s defending champions England maintained their unblemished record to reach the last four, with France joining them from Pool A. In Pool B it was sixth seeds Belgium who won the crucial clash with second seeds Wales to set up a semi-final against France.

In truth, the upsets need to be viewed with the ESF “you’re seeded on last year’s finish” system in mind, with promoted Switzerland, headed by Nici Mueller and Dimitri Steinmann, always looking better than seventh seeds, and Belgium, with Nele Gilis who was injured last year joining sister Tinne, were never the sixth best women’s team.

Jeudi 27 avril

FEMMES :  Angleterre 3-0 France

Georgina Kennedy 3-0 Enora Villard 11-4, 11-1, 11-4 (22m)
Lucy Beecroft 3-0 Lauren Baltayan 11-5, 11-7, 11-2 (19m)
Lucy Turmel 3-1 Marie Stephan 11-3, 12-10, 11-13, 11-3 (40m)

HOMMES :  France 4-0 Ecosse

Gregoire Marche 3-2 Douglas Kempsell  14-16, 11-5, 2-11, 11-9, 11-4 (66m)
Victor Crouin3-0 Rory Stewart  11-3, 12-10, 11-9 (40m)
Sebastien Bonmalais 3-0 Alasdair Prott   11-6, 11-8, 11-6 (29m)
Auguste Dussourd 3-0 Fergus Richards 11-7, 11-7, 11-5 (40m)

FEMMES :  France 3-0 Allemagne

Melissa Alves 3-0 Saskia Beinhard 11-6, 11-3, 11-1 (22m)
Marie Stephan 3-0 Maya Weishar 11-4, 11-5, 11-3 (20m)
Enora Villard 3-2 Katerina Tycova  11-4, 7-11, 11-7, 8-11, 11-4 (56m)
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Mercredi 26 avril

Femmes

👉 [4] France 3-0 [9] Finlande


Lauren Baltayan 3-0 Riina Koskinen 12-10, 11-9, 11-6 (24m)
Melissa Alves
3-2 Emilia Soini 11-13, 9-11, 11-6, 11-5, 11-4 (51m)
Marie Stephan 3-1 Emilia Korhonen 11-13, 11-8, 11-7, 11-7 (34m)

[4] France 3-0 [8] Suisse

Marie Stephan 3-0 Ambre Allinckx 11-4, 11-7, 11-7 (28m)
Melissa Alves 3-0 Cindy Merlo 11-4, 11-7, 11-3 (9m?)
Enora Villard 3-0 Nadia Pfister 11-8, 11-9, 11-9 (28m)

Si les Bleues ont facilement disposé de la Suisse cet après-midi, la musique n’avait pas été la même ce matin contre des Finlandaises 🇫🇮 galvanisées par le fait de jouer à domicile.

Logiquement un peu nerveuse en début de match, Lauren Baltayan – qui fêtera ses 16 ans le 5 mai – a effectué des débuts victorieux en équipe de France. Menée 2-0 après deux premiers jeux très accrochés, Mélissa Alves a ensuite complètement pris le dessus sur la numéro 1 Scandinave Emilia Soini et son style atypique, avant que Marie Stéphan ne parachève le succès des siennes.

Hommes

[2] France 3-1 [6] Espagne

Baptiste Masotti 3-1 Ivan Perez 13-11, 11-9, 7-11, 11-0 (38m)
Victor Crouin 1-3 Iker Pajares Bernabeu  11-6, 4-11, 11-9, 11-9 (44m)
Gregoire Marche  3-2 Bernat Jaume  11-9, 7-11, 11-4, 4-11, 11-5 (48m)
Sebastien Bonmalais 3-0 Pascal Gomez  11-6, 11-0, 11-5 (29m)

[2] France 2-2 [7] Suisse

Baptiste Masotti 3-0 David Bernet 11-8, 11-5, 11-6 (26m)
Victor Crouin 1-3 Nicolas Mueller 10-12, 2-11, 11-4, 11-13 (39m)
Gregoire Marche 2-3 Dimitri Steinmann  8-11, 11-7, 10-12, 6-11 (53m)
Sebastien Bonmalais 3-0 Cédric Kuchen 11-8 11-5 11-5 (32m)

Contre l’Espagne

On savait que la poule de la France était très homogène, démonstration en a été faite aujourd’hui. Après la victoire de Baptiste Masotti sur un Ivan Perez accrocheur, Victor CROUIN est tombé sur un Iker Pajares des grands jours. Gregoire Marche s’en est sorti après un match en dents de scie contre Bernat Jaume, puis Sébastien Bonmalais a donné la victoire aux siens en dominant Pascal Gomez.

Contre la Suisse

La rencontre France 🇫🇷 – Suisse 🇨🇭 s’est jouée en deux temps : sur le court traditionnel, Baptiste Masotti et Sébastien Bonmalais ont rapidement donné deux points d’avance aux Bleus, mais la donne s’est complètement inversée sur le vitré. Nicolas Mueller a eu besoin de six balles de match pour prendre sa revanche sur Victor Crouin, qui a vécu une journée compliquée, avant que Dimitri Steinmann n’accroche le nul pour les Helvètes en battant Grégoire Marche.

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C’est l’un des rendez-vous attendus tous les ans pour le squash hexagonal : les Bleu(e)s sont en Finlande pour y disputer le championnat d’Europe par équipe.

Forts d’un groupe qui n’a jamais été aussi homogène (cinq joueurs dans le top 30 mondial), les hommes de Renan Lavigne visent l’or mais feront évidemment face à la concurrence d’une équipe d’Angleterre renforcée par Mohamed ElShorbagy.
De leur côté, les filles de Philippe Signoret essaieront d’effacer la déception de 2022 en montant sur le podium.

L’Article complet de Jérôme Elhaïk

Hommes 1e Division:

Poule A : England, Wales, Germany, Hungary, Finland
Poule B : France, Scotland, Spain, Switzerland

Femmes 1e Division:

Poule A : England, France, Germany, Switzerland, Finland
Poule B : Wales, Netherlands, Belgium, Spain

Le groupe France FEMMES :

Mélissa Alves (29 ans, n°19 mondiale), Énora Villard (29 ans, n°45),
Marie Stéphan (27 ans, n°49), Lauren Baltayan, 15 ans, n°122)

Entraîneur : Philippe Signoret

Présentation championnat d'Europe équipe 2023 Photo 2

LES BLEUES: La REVANCHE au COEUR

Déjà retirées du circuit PSA, Camille Serme et Coline Aumard auront donc disputé leur dernière compétition internationale au championnat du monde en Égypte en décembre dernier. La possibilité d’une ultime pige avait été envisagée pour l’ancienne numéro 2 mondiale mais ce ne sera pas le cas, « pour une excellente raison, » sourit Philippe Signoret (NDLR : Camille a récemment annoncé qu’elle attendait son premier enfant).

C’est donc un chapitre entamé en 2004 qui se referme, et une nouvelle page s’ouvre avec l’arrivée de Lauren Baltayan.

Celle qui fêtera ses 16 ans le 5 mai va devenir la deuxième plus jeune joueuse à porter le maillot de l’équipe de France féminine, juste derrière Isabelle Stoehr.

« Le comité de sélection a décidé que l’âge n’était pas un critère, » explique l’entraîneur national. « Lauren avait déjà marqué des points en battant Élise Romba dans le match pour la médaille de bronze au championnat de France Élite. Cette dernière aurait pu lui passer devant si elle avait ensuite eu de bons résultats en PSA, notamment au Danemark, ça ne s’est pas produit. »

La petite Franco-Égyptienne (1m52, et de l’énergie à revendre) sera aussi la première à disputer les championnats d’Europe par équipe -17, -19 ans et senior la même année. Comme elle vient également d’effectuer ses débuts sur le circuit international, autant dire qu’elle va passer beaucoup de temps dans l’avion au cours des prochaines semaines.

« Le deal, c’était que ses parents soient d’accord, et ils le sont, » ajoute celui qui était à ses côtés au PSA de Normandie le weekend dernier.

À ses côtés, on retrouvera Marie Stéphan, Énora Villard et Mélissa Alves en numéro 1.

Présentation championnat d'Europe équipe 2023 Photo 2

« Ça a été le rôle de Camille pendant 15 ans, » indique Philippe Signoret. « Il n’est pas facile à endosser, cependant Mélissa s’en était très bien sortie au championnat du monde. »

La Guyanaise s’était en effet offerte plusieurs belles victoires, avec en point d’orgue celle face à Sarah-Jane Perry. Elle ne la retrouvera pas dans la rencontre de poule contre l’Angleterre, car la n°8 mondiale a décidé de faire l’impasse sur cette compétition.

La perfide Albion présente donc un groupe inhabituellement jeune avec quatre filles âgées de 23 à 26 ans et classées entre la 10ème à la 41ème place mondiale (Georgina Kennedy, Jasmine Hutton, Lucy Turmel et Lucy Beecroft), qui reste favori sur le papier mais peut être bousculé par trois nations : le Pays de Galles, avec Tesni Evans (n°15) et Emily Whitock (n°20), la Belgique des sœurs Nele (n°11) et Tinne Gilis (n°12), et l’équipe de France.

« Le Belgique et le Pays de Galles ont un profil semblable, avec deux joueuses du top 20 et d’autres qui sont loin derrière au classement. Si on est amenées à les rencontrer, le match des numéros 1 sera essentiel, néanmoins on n’en est pas encore là. Comme je dis toujours, dans ce genre de compétition il faut procéder étape par étape, et pour nous la première sera de se qualifier pour les demi-finales. Si on y parvient, on fixera ensuite de nouveaux objectifs. »

Pour terminer au moins deuxième de la poule A, il faudra battre l’Allemagne, la Suisse et la Finlande, et ça semble largement à la portée de cette équipe de France.

« Ce n’est pas plus mal d’être dans le groupe de 5, ça permettra de donner du temps de jeu à tout le monde, » estime Philippe Signoret, qui ajoute que « la quatrième place de l’an dernier nous est vraiment restée en travers de la gorge. »

Même si elles ne ne veulent pas mettre la charrue avant les bœufs, il semble évident que l’objectif des Bleues est de monter sur le podium, après deux compétitions sans médaille …

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Le groupe France HOMMES :

Victor Crouin (23 ans, n°8 mondial), Grégoire Marche (33 ans, n°18),
Baptiste Masotti (27 ans, n°15), Sébastien Bonmalais (25 ans, n°26)
et Auguste Dussourd (27 ans, n°25)

Entraîneur : Renan Lavigne

Présentation championnat d'Europe équipe 2023 Photo 5

UN ENIÈME DUEL FRANCE – ANGLETERRE ?

Même si leurs situations ne sont pas les mêmes, il y a un point commun entre les deux équipes de France : comme Camille Serme et Coline Aumard, Grégory Gaultier et Mathieu Castagnet ont tiré leur révérence après avoir été des éléments incontournables pendant de nombreuses années.

La relève est cependant bien présente avec cinq joueurs appartenant au top 25 mondial, une première pour le squash masculin tricolore.

« La sélection était assez évidente, avec ce groupe de cinq garçons et Lucas Serme en remplaçant, » témoigne l’entraîneur national Renan Lavigne.

« Derrière Lucas, il y a un fossé avec les plus jeunes, en termes de classement mondial. Ça peut être à double tranchant, à savoir que réduire cet écart peut être une source de motivation mais ils se disent peut-être aussi que ça va être dur. Néanmoins, ils doivent se souvenir d’une chose : parmi les joueurs qui composent la sélection cette année, la quasi-totalité était dans les tribunes lors du championnat du monde fin 2017 à Marseille, ça montre bien que tout est possible. »

Même si l’équipe de France masculine a sans doute rarement eu une moyenne d’âge aussi basse, ce n’est pas le talent qui manque et les résultats récents des tricolores sont plus que prometteurs.

À commencer par ceux de Victor Crouin, qui vient de disputer un troisième quart de finale en Platinum, passant tout près de sortir le nouveau numéro 1 mondial Diego Elias. Après un début de saison 2022-2023 mitigé, Baptiste Masotti (n°15 depuis lundi) s’est complètement relancé outre-Manche, avec en point d’orgue sa demi-finale à Optasia et plusieurs victoires références au cours des dernières semaines.

Pas épargné par les pépins depuis le début de l’année civile, Grégoire Marche (n°18) reste une valeur sûre et est désormais le doyen de l’équipe de France, ayant effectué ses débuts en 2010. Quant à Sébastien Bonmalais et Auguste Dussourd, leur sortie prématurée au British Open n’efface en rien leur bel exercice 2022-2023, qui leur permet aujourd’hui d’être mathématiquement proche du top 20 mondial.

Après la défaite en finale face aux Anglais l’an dernier, Renan Lavigne avait reconnu leur supériorité, tout en exprimant son envie de l’analyser avec précision pour revenir plus forts.

« J’avais dit à notre directeur technique national, Éric Silvestri, qu’on avait un an pour se donner les moyens d’inverser ce résultat. »

Dans ce contexte, les Bleus effectueront un stage de préparation jeudi et vendredi, près d’Aix-en-Provence.

« C’est important pour construire un collectif, » explique l’entraîneur national. « Même si les joueurs ne sont pas obligés de comprendre le fonctionnement des autres, ils doivent le respecter.

« Le squash est certes un sport individuel et chacun mène sa carrière à sa manière, mais on sait qu’un résultat dans une rencontre par équipe peut avoir un gros impact dans une carrière, dans un sens comme dans l’autre. Ces deux journées vont être très denses et il y a plein de choses au programme, par exemple une intervention de Thierry Lincou autour de la fixation des objectifs. »

Parmi ceux de l’entraîneur tricolore, il y a forcément celui de terminer premier d’une poule « très homogène.

« Même sans Borja Golan, l’Espagne reste une équipe à prendre au sérieux. La Suisse manque peut-être de densité, cependant n’oublions pas qu’avec Nicolas Mueller et Dimitri Steinmann, elle est la quatrième nation à avoir deux joueurs (ou plus) dans le top 30 derrière l’Égypte, la France et l’Angleterre. Enfin, l’Écosse sera sans doute notre adversaire le plus coriace avec Greg Lobban, un Rory Stewart qui joue souvent très bien en sélection et Alan Clyne en numéro 3. »

Si elle tient son rang de tête de série n°2, la France devrait affronter l’Allemagne ou le Pays de Galles en demi-finale.

« La rencontre entre ces deux équipes en poule promet d’être indécise, » indique Renan Lavigne. « Je suis de près les résultats de Simon Rösner en Interclubs, même s’il ne joue plus en PSA on voit qu’il se maintient à un certain niveau. Quant au Pays de Galles, avec Joel Makin ils ont un numéro 1 très fort, et même s’il y a un écart avec les autres ce sont des joueurs solides. »

Même si le patron des Bleus ne veut pas trop se projeter, l’homogénéité de son groupe par rapport à tous ces adversaires potentiels permet d’envisager une qualification pour la finale, et une énième explication face à l’Angleterre – les deux nations s’étant affrontées 19 fois en finale lors des 21 dernières éditions.

« Évidemment, l’arrivée de Mohamed ElShorbagy chez eux change la donne. Avec Nick Wall, ça leur fait deux nouveaux joueurs par rapport à l’an dernier, nous aussi avec Victor et Auguste. Il y a 5 garçons pour 4 places de chaque côté, et donc énormément de combinaisons possibles si cette finale a lieu …

« Si on ne regarde que les classements mondiaux, on peut penser qu’on est favoris, mais on sait qu’avec les Anglais ça ne veut pas dire grand chose et qu’ils sont souvent performants en sélection. À l’image d’Adrian Waller, qui nous a fait mal lors de nos dernières rencontres. »

Comme on dit dans la langue de Shakespeare, wait and see …

Présentation championnat d'Europe équipe 2023 Photo 2

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