Green Tour: Les Elles de l’Est

Les Elles de l’Est au service de l’inclusion

Second open national – PSA satellite cette fois-ci – l’Open des Elles de l’Est réitère son expérience au sein du Green Squash Tour mais sous un nouveau format. Nolwenn Madec présente cet open féminin créé pour les femmes, par des femmes.

Pour sa deuxième édition au sein du Green Squash Tour, l’Open PSA les Elles de l’Est rappelle son engagement envers le sport féminin.

A l’instar de l’année dernière, l’open est organisé par un comité regroupant plusieurs clubs de l’est de la France. Si cette année Strasbourg n’était pas de la partie (organisant son propre PSA), des joueuses – essentiellement des femmes – du Rêve à Maxéville, du TSB Jarville, du club de Joinville et du sporting club de Metz ont unis leurs forces pour proposer un tournoi se centrant sur la femme, mais pas que.

Cette année, le comité d’organisation a voulu aller plus loin en élargissant son engagement vers l’inclusion au sens large du terme.

“Le sport féminin, c’est aussi se sentir bien dans un sport où l’on joue souvent mixte, nous voulons donc montrer que le squash est un sport ouvert à tous”, explique la promotrice.

Pour faire le lien avec l’édition précédente, des animations centrées sur le sport et la femme ainsi que sur le bien-être seront organisées, mais également un open par équipe mixte sera ajouté.

Se concentrer sur l’essentiel

Afin de pouvoir disposer de l’énergie nécessaire pour proposer tout cela en plus d’un open de qualité, les Elles de l’Est ont décidé pour cette nouvelle édition de rétrograder le tournoi en national PSA Satellite, proposant une dotation de 1000$.

“Nous voulons attirer le haut-niveau mais notre but n’est pas d’attirer l’élite”, éclaire Nolwenn.

En effet, l’équipe organisatrice a remarqué que les jeunes joueuses sont très demandeuses de PSA Satellite, leur permettant de faire des points PSA. En organisant une telle compétition, le but est donc de mettre en valeur des jeunes compétitrices et de leur ouvrir des portes vers le circuit professionnel.

En se positionnant le tournoi en satellite, l’équipe organisatrice est également plus encline, grâce à des sources de stress en moins liées aux coûts de l’organisation d’un Challenger, à se concentrer davantage sur la promotion de squash auprès de tous et de respecter ses engagements.