Jour 1 – Premier Tour

Jana Shiha (EGY) 3-0  [17/32] Énora Villard  11-9, 11-2, 11-7 (21m)
[17/32] Mélissa Alves 3-1 Tsz-Wing Tong (HKG)    11-6, 13-11, 10-12, 11-7 (46m)
Coline Aumard (Fra) 3-2 Emilia Soini (Fin)   11-9, 11-8, 7-11, 8-11, 11-1 (49m)

Baptiste Masotti 3-0 [WC] Ibrahim Elkabbani (EGY) 11-8, 11-3, 11-6 (30m)
Youssef Soliman (EGY) 3-2 Auguste Dussourd  6-11, 4-11, 11-1, 11-3, 11-8 (74m)
Mathieu Castagnet3-1 Dimitri Steinmann (SUI) [h2h] 8-11, 11-8, 11-5, 11-6 (60m)
Lucas Serme(FRA) 3-1 Sébastien Bonmalais  11-7, 11-8, 3-11, 15-13 (70m)

Lucas Serme 
Je pensais qu’avec les soucis qu’il a eu à cause du COVID, il allait non seulement changé son jeu, mais perdre aussi un peu la pêche physiquement. Tout est relatif évidemment par rapport à avant.
Mais là, dernièrement, il a tout récupéré. Et du coup, il devient super chiant parce qu’il a maintenant un super jeu, beaucoup plus de variations, et en plus, il a retrouvé son physique. C’était donc une horreur pour moi.
Et en même temps, j’ai adoré le match, même si j’avais perdu, j’étais plutôt positif, j’étais déjà content de la manière dont je jouais. Mais physiquement il m’a tué, à un moment, j’ai atteint mes limites, et j’ai essayé d’utiliser d’autres armes, et c’est passé, il a fait les fautes au bon moment. Et j’ai été plus solide au tie-break à la fin.
Je suis super fier d’avoir poussé, lui, je pense que ça va lui donner énormément de motivation pour la suite. Content.
Maintenant, Ramit Tandon. Peut-être moins la pêche que Seb, on l’a vu contre Mathieu au British, il plante énormément, c’est un peu du Ramy, il est a un super relâchement. Un autre style, si j’arrive à être aussi solide qu’aujourd’hui, il peut y avoir plus de fautes…

Coline Aumard 
Aujourd’hui, j’avais l’impression de jouer sur des œufs. A chaque fois que je poussais, j’avais l’impression de casser des œufs, ça me faisait glisser, et en fait, j’avais peur. Son jeu est très attaquant à l’avant, avec un non rythme, beaucoup de lobs, beaucoup d’amorties, de flicks et donc au T, j’ai du temps, donc je suis un peu flat, et quand il fallait pousser, je sentais mon pied et j’avais peur.
Alors, y a des fois où je poussais pas, je ne savais pas comment faire pour ne pas me blesser, alors que j’aurais du penser à comment faire pour gagner 3/0. Mais il faut que j’apprenne à avoir confiance dans mon corps, je sais qu’il est solide. Mais ça été une année difficile, avec ma blessure, et la peur elle est en fait toujours là.
Je suis si contente d’être de retour, je prends tellement de plaisir, c’était juste le court, elle a super bien joué, et je lui ai dit à la fin je crois que je t’ai joué sur le court qui t’allait le mieux ! Elle savait que ce court là allait lui convenir, et moi, je n’ai pas pu me focaliser sur mon jeu, sur ma tactique, parce que j’avais trop peur de me blesser alors que je sors du court après cinq jeux sans aucun bobo, c’est juste la peur.
Et quand on est arrivée à 2/2, je me suis dis, Coline, si tu ne changes pas quelque chose, tu vas perdre. Et donc à la fin, je l’ai pris en rigolant, à chaque fois que je glissais, je me mettais à rire. Et ça m’a aidé à me relâcher. Et en fait, l’envie de gagner a pris le dessus.
Demain, je joue Salma Hany. Je l’ai battue au BlackBall 2020, et à Manchester, elle me bat 3/0. C’est une joueuse que je respecte beaucoup, très talentueuse, j’adore son jeu, et j’espère que demain, je vais réussir à me focaliser sur ce que je dois faire, prendre du plaisir et ne pas avoir peur.

Baptiste Masotti 
En Egypte, ils ont un vivier de joueurs qui est tellement important, même si le joueur n’a pas beaucoup de résultats, que tu le connais pas, en Egypte bizarrement, ils jouent toujours bien !
Au début, peut-être qu’il était un peu dépassé par l’occasion. Et moi, j’ai eu du mal à me mettre en route, presque comme une hypoglycémie, donc j’ai pris du sucre. Je me suis juste dit, j’ai l’expérience. Et c’est ça qui change dans mon approche : je me sens avec de l’expérience.
Je sens les moments importants, comme à 6/6, dans le 3ème jeu, où je sais que c’est très important de prendre les deux points qui suivent parce que si tu t’embarques dans un 4ème jeu avec des gars comme ça, tu sais jamais ce qui peut se passer.
Je me sens bien avec ma raquette, j’ai de bonnes longueurs, je suis assez détendu, je pense ne pas trop avoir mal joué, juste heureux de jouer un autre match.
On a rigolé en fait avec Shorbagy à la fin du match du British, je lui ai dit que j’espérais ne plus le jouer pour le restant de la saison parce que ça commence à bien faire, et comme par hasard, le tournoi d’après, je le rejoue. Donc on a rigolé ce matin quand on s’est vu.
Mohamed est quelqu’un que j’aime beaucoup, que je respecte beaucoup, c’est vraiment un bon gars. Même si je n’ai pas forcément envie de le jouer, c’est une expérience dont j’ai besoin pour ma carrière, pour mon enrichissement personnel et professionnel.
Quand je joue contre lui, je prends ça pour une expérience, une chance. Mais ça ne veut en aucun cas dire que je n’y vais pas pour gagner. Quand je rentre sur le court avec lui, c’est pour gagner. Alors il a l’avantage sur moi au niveau du head/head, mais je suis confiant, maintenant, on commence à se connaître, je sais que ça va être un gros match et j’ai vraiment envie de le gagner, et d’aller jouer devant les pyramides.

Melissa
Le premier tour, c’est toujours difficile, d’abord parce que c’est le premier match de la compétition, il y a le stress, quand tu es tête de série, tu as toujours cette pression de tenir ton rang. Et elle a très bien joué.
Elle a joué exactement comme il fallait pour me faire douter, moi, j’ai essayé de tenir le jeu au maximum, essayer de la faire craquer elle, ce que je pense que j’ai réussi à faire sur la longueur – on a quand même joué 47mn.
Je suis contente, j’ai passé le premier tour, c’est le plus important. Y a pas vraiment de manière, faut passer. Ce qui fait la différence peut-être aujourd’hui c’est que j’ai tenu la balle dans le court. J’ai senti que j’étais moins à l’aise qu’elle sur les attaques, son jeu était plus en place que le mien. Et je me suis dit que le seul moyen que je gagne aujourd’hui était de tenir la balle dans le court, de ramener, et d’être plus solide qu’elle sur la durée.
Je pense qu’au niveau ratio fautes/coups gagnant, je l’ai fait monter en fautes, et c’est là que j’ai gagné. Elle a plus créé le jeu de moi, elle a fait plus de points gagnant que moi, mais moi, j’ai tenu l’échange.
Je suis très contente de jouer Olivia Clyne demain, je pense que j’ai toutes mes chances, en tout cas, je vais tout donner, ça m’enlève un gros stress de passer le premier tour, et puis c’est bien de faire un long match au final, on a déjà un peu la bagarre, on a déjà l’habitude d’avoir été dans le fight, donc finalement, c’est pas plus mal.
Hâte de jouer demain, hâte de tout donner, pour atteindre un autre 8ème de Platinium, ce serait bien…

Philippe Signoret a commenté sur Facebook

“Après 2 jours de préparation sur place, les 4 bleues sont prêtes pour en découdre et tenter de fouler le parquet du court vitré face aux mythiques pyramides de Gizeh.

“Pour cela il faudra remporter les premiers tours sur les courts du nouveau club de New Gizeh.
Si les préparations ont été chaotiques pour certaines, en raison de blessures, on peut compter sur les Bleues pour être à la hauteur de l’événement, et avec les coaches en tribunes !”

Le Mot de Jérôme pour la Fédération 

Philippe et Renan de retour en action!

C’est un ouf de soulagement pour nos entraîneurs nationaux : pour la première fois depuis un an et demi, ils seront aux côtés des athlètes français lors d’un gros tournoi à l’étranger.

« Dans un premier temps, ça nous permettra de travailler avec eux les jours précédents la compétition, » indiquent en cœur Renan Lavigne et Philippe Signoret, qui se sont envolés pour le Caire lundi soir.

Si une bulle sanitaire sera ensuite mise en place et tout contact direct interdit, ils seront néanmoins dans les tribunes pour encourager leurs joueurs.

« Pour en avoir parlé avec certains Égyptiens, ils admettent que ça a joué en leur faveur lors des tournois dans leur pays ces derniers mois, et ça n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, » sourit Renan Lavigne. « Même si on n’a toujours pas le droit au coaching pendant les matches, c’est une première étape vers un retour à la normale, » ajoute son homologue. « On subit les restrictions de la PSA depuis dix-huit mois, mais à un moment donné il faut bien pousser les portes … »

Les Hommes: Ca va pas être simple!

Grégoire Marche

La façon dont les tableaux des tournois Platinum sont élaborés fait qu’une tête de série 9/16 est certes exemptée de premier tour, mais peut croiser la route d’un membre du top 8 dès son entrée en 1/16ème de finale.

Ce sera malheureusement le cas pour Grégoire Marche (n°12 mondial) au Caire, qui a hérité d’Ali Farag!

« Avec ce fonctionnement, c’est presque mieux d’être de tête de série 17/32, car en cas de tirage favorable on peut se hisser en 1/8ème sans battre de joueur du top 16, » explique Renan Lavigne.

«C’est une bonne chose que ces opportunités existent, d’un autre côté c’est un peu injuste pour des joueurs comme Greg, qui ne sont pas récompensés du travail effectué pour arriver à leur classement. Pour être vraiment protégé, il faut intégrer le top 8, et l’écart en termes de points est conséquent. »

Pour prolonger sa série de huit présences consécutives en 1/8ème de finale, Grégoire Marche devra donc réaliser un immense exploit face à un garçon récemment sacré champion du monde, qui a récemment repris sa place de n°1 mondial et qui est aussi tenant du titre du CIB Egyptian Open.

Farag mène 6-0 dans leurs affrontements, cependant on se souvient que lors du dernier à Manchester il y a tout juste un an, le Français lui avait posé des problèmes, avant de s’incliner 12-10 dans le quatrième jeu.

Baptiste Masotti

Le n°21 mondial débutera sa campagne face à un jeune joueur local (Ibrahim Elkabbani, 19 ans, n°199) qui a été invité par les organisateurs.

« On prend ce match au sérieux, et on va bien le préparer, » indique Renan Lavigne. S’il fait respecter la hiérarchie, le pensionnaire du pôle France d’Aix-en-Provence se mesurera à Mohamed ElShorbagy (n°2), pour la quatrième fois en 2021 !

« On peut se poser des questions sur l’algorithme avec lequel la PSA élabore les tableaux, » glisse l’entraîneur national. « Quoiqu’il en soit, Baptiste devra s’inspirer de sa prestation au British Open, il était rentré sur le court non pas pour faire un bon match mais pour gagner. Il est passé tout près de mener 2 jeux à 1, qui sait ce qu’il ce serait passé ensuite …

« On a vu en Angleterre qu’ElShorbagy n’était pas au top, sans doute en raison de l’enchaînement des tournois et de la déception de sa défaite en finale du championnat du monde. De manière générale, on constate que les Égyptiens, notamment ceux qui n’avaient pas pu rentrer chez eux pendant plusieurs semaines en raison des restrictions, sont un peu au bout du rouleau. De ce point de vue là, nos joueurs sont un peu mieux lotis qu’eux ou que les Anglais. En tous les cas, ce serait un beau challenge d’affronter le numéro 2 mondial dans son pays. »

Mathieu Castagnet

En étant reçu récemment au concours de professorat de sport, Mathieu (n°24) a assuré sa reconversion.

« Il est relâché, tout ce qui va se passer jusqu’à la fin de sa carrière c’est du bonus, » témoigne Renan Lavigne.

Au premier tour, il affrontera le Suisse Dimitri Steinmann (n°51), battu par Lucas Serme au British Open à l’issue d’un match marathon.

« Mathieu a les armes pour neutraliser le Suisse d’autant qu’il a fait des séances de qualité dernièrement, et qu’il a plus de caisse physique que lors de ses deux derniers tournois. »

En cas de victoire, il jouera ensuite contre le fantasque Mohamed Abouelghar (n°16).

« Il a tout pour mettre l’Égyptien dans l’inconfort, et l’amener dans une filière dont il ne raffole pas. Ce dernier est peut-être un peu moins fragile en ce moment, mais il a encore perdu un match en 5 jeux au British Open. Pour Mathieu, la clé sera d’aborder cette rencontre avec détermination, et la conviction qu’il est capable de gagner. »

CIB Egyptian Open 2021 Présentation Photo 4

Lucas Serme contre Seb Bonmalais

Les Français étant de plus en plus nombreux dans les tournois Platinum, les affrontements entre eux au premier tour sont désormais fréquents. Au Caire, ce sera au tour de Lucas Serme (n°39) et Sébastien Bonmalais (n°58) d’en découdre, soit un remake de la finale du championnat de France 2020.

Le premier cité s’était imposé, à l’issue de quatre jeux marqué par des échanges interminables.

« On connaît la combativité et la détermination de Lucas, qui peut s’avérer être un rouleau compresseur, » analyse Renan Lavigne. « Pour avoir sa chance, Seb devra faire des choix pertinents, et utiliser une palette de coups qui s’est élargie ces derniers temps. »

Pour le vainqueur, il y aura ensuite un 1/16ème de finale contre Borja Golan (n°28) ou Ramit Tandon (n°54).

« L’Espagnol, qui est un combattant, devrait normalement s’imposer. Quoiqu’il en soit, ce sera une belle opportunité pour l’un des deux Français. Il y a de gros points à la clé, même s’il ne faut évidemment penser à ça quand on est sur le court … »

Celui de ces quatre joueurs qui s’extraira de cette partie de tableau affrontera ensuite un Égyptien, Marwan El Shorbagy (n°5) ou Omar Mosaad (n°19).

Auguste Dussourd

Touché par plusieurs blessures puis par la Covid-19, Auguste (n°59) tente de retrouver le rythme de la compétition : après le CIB Egyptian Open, il disputera plusieurs tournois en Amérique du Nord à commencer par la Nash Cup (14-18 septembre), dont il est tenant du titre.

« Auguste est un peu dans un processus de reconstruction, et a besoin de points car il va en perdre beaucoup dans les prochaines semaines, » confie Renan Lavigne.

« Il est récemment venu s’entraîner à Aix-en-Provence, et a montré de bonnes choses, Il fait encore preuve d’un peu d’irrégularité dans la combativité, ce qui serait préjudiciable contre son adversaire du premier tour

Les Femmes: Ca peut passer…

Camille Serme

Pas épargnée par les blessures ces derniers mois, Camille (n°4 mondiale) avait dû déclarer forfait quelques minutes avant son entrée en lice au British Open.

« La bonne nouvelle, c’est que le problème a été identifié, » indique Philippe Signoret. « Il s’agit d’une inflammation de la gaine du tendon d’Achille. C’est douloureux, mais pas grave. Camille suit un traitement, et elle n’a évidemment pas pu s’entraîner à 100 % ces dernières semaines. Même si dix jours de plus n’auraient pas été de trop pour préparer le tournoi, on fait avec. »

Exemptée de premier tour, la Cristolienne entamera sa campagne face à Yathreb Adel (n°16) qui a perdu sa maman du COVID juste avant El Gouna.

« Elle aussi a connu des blessures récemment, » précise l’entraîneur national. « C’est un premier match pas facile, notamment parce qu’avec elle il y a souvent beaucoup de contacts sur le court. »

En cas de victoire, Camille Serme aurait un 1/8ème de finale largement à sa portée, face à Zeina Mickawy (n°30), Lisa Aitken (n°39) ou Hana Ramadan (n°46). Si Cam se hisse en quart de finale, elle sera opposée – si la hiérarchie est respectée – à Rowan El Araby (n°10), pour  s’offrir une demi-finale de gala face à la numéro 1 mondiale et championne du monde Nour El Sherbini, au pied des pyramides, si tout va bien…

Coline Aumard

Quart de finaliste à Manchester (grâce à la première victoire de sa carrière sur une joueuse du top 10), Coline (n°25) a également livré une très belle prestation face à Sarah-Jane Perry au British Open.

« En fait, Coline n’a fait que des bons matches lors de ces deux tournois, » se félicite Philippe Signoret. « Elle a été très présente physiquement, un aspect du jeu sur lequel elle a toujours été performante, mais aussi sur le plan technico-tactique. Incontestablement, elle joue top 15 mondial en ce moment. »

Un niveau qui devrait lui permettre de franchir le premier tour, même si Emilia Soini est une adversaire dangereuse, au style atypique sur le circuit. Si elle y parvient, celle qui réside à Nottingham se mesurera à Salma Hany (n°9) en 1/16ème de finale. Une joueuse qui lui rappelle de bons souvenirs, puisqu’elle l’avait battue lors de leur dernière confrontation dans un Platinum, au Black Ball Open en mars 2020.

« C’est une belle opportunité, » affirme Philippe Signoret. « Hany a réalisé de belles peformances et n’a pas atteint le top 10 par hasard, néanmoins peut-être que désormais elle ressent un peu plus la pression liée à ce statut. »

Melissa Alves

Après un début d’année 2021 mitigé, Mélissa (n°26) a passé plusieurs caps importants ces dernières semaines. Tout d’abord, en effectuant un bond important au classement (elle est n°26 mondiale depuis le 1er août), alors qu’elle oscillait autour de la 35ème place depuis un an et demi.

Ensuite, en se qualifiant pour la première fois pour les 1/8ème de finale d’un tournoi Platinum, grâce à une victoire de prestige face à Nele Gilis (n°14) au British Open. Tout en réalisant une prestation honorable face à Hania El Hammamy, la Guyanaise a pu ensuite mesurer ce qui la séparait encore des toutes meilleures. Au CIB Egyptian Open, sa première adversaire sera la HongKongaise Tsz-Wing Tong (n°54).

« Il faut toujours se méfier d’un premier tour, même si c’est évidemment un match largement à sa portée, » estime Philippe Signoret. « Mélissa joue très bien en ce moment, notamment à l’entraînement, et a un tableau intéressant. » En effet, elle devrait retrouver sur son chemin l’Américaine Olivia Clyne (n°12). Une joueuse solide et régulière au plus haut niveau mais qu’elle a les moyens d’inquiéter, voire plus, si elle reproduit le niveau affiché il y a quelques semaines à Hull …

Enora Villard

Après avoir réalisé un beau tournoi à El Gouna en mai, Énora  (n°44) reste sur deux défaites assez nettes au premier tour, au championnat du monde et au British Open. « Elle était blessée en Angleterre, » précise Philippe Signoret.

« Elle a été victime d’un accident domestique qui s’est avéré plus sérieux qu’on ne le pensait, mais est maintenant complètement remise. Elle ne s’est pas beaucoup entraînée récemment et sera sans doute un peu juste physiquement, j’espère qu’elle compensera par l’envie de jouer après cette interruption. »

Au premier tour, la pensionnaire de l’US Créteil sera opposée à la jeune Égyptienne affrontera Jana Shiha (n°55) au premier tour.