Merci aux Sponsors et Bénévoles par Jérôme Elhaïk

Coup de projecteur sur des acteurs essentiels d’un évènement sportif : les partenaires privés, et les bénévoles.

Frédéric Girardey
(directeur marketing au sein du Groupe Elypse Autos)

« En ce qui me concerne, je ne pratique pas le squash, je suis plutôt un adepte du vélo (la concession est d’ailleurs également engagée auprès d’un club de VTT local).

Mon premier contact avec le Mulhouse Squash Club s’est effectué par l’intermédiaire de Pascal Durivaud, membre de l’association et qui est un partenaire professionnel. C’est un vrai passionné de son sport, et il m’a sollicité pour que mon entreprise accompagne le MSC.

J’étais venu avec des clients au championnat du monde par équipe en 2013 : c’était un très bel évènement, avec notamment ces trois cages de verre (sic) installées dans la salle.

Pour des tournois comme celui du weekend prochain, nous mettons généralement deux ou trois véhicules à disposition pour le transport des athlètes. Le stickage nous donne de la visibilité, sachant que l’Espace Squash 3000 et son gérant Christophe Rohmer sont des facilitateurs : c’est un lieu de passage, et d’ailleurs bon nombre de nos clients s’y rendent régulièrement.

Depuis quelques mois, nous avons également mis en place un contrat ambassadeur avec Taba Taghavi (NDLR : joueuse professionnelle qui s’entraîne au club, et à laquelle Thierry Jung a confié l’organisation des deux tournois internationaux), le véhicule que nous mettons à sa disposition bénéficiant d’un emplacement privilégié sur le parking du club. Nous avons d’autres projets à plus long terme, par exemple organiser un évènement où les salariés de la concession seraient amenés à rencontrer les joueuses du club.

L’objectif de ce partenariat est que tout le monde s’y retrouve et soit gagnant. De manière générale, je pense que le monde du sport, qu’il soit associatif ou professionnel, ne peut pas exister sans le soutien des entreprises.

Pour que ça fonctionne, il faut travailler main dans la main, mais aussi ne pas hésiter à se “bousculer” mutuellement et à être force de proposition.

(On lui demande comment le squash pourrait attirer de très grosses sponsors, comme c’est le cas dans d’autres pays).

C’est compliqué, car ils veulent de la visibilité immédiate et se tournent vers les disciplines les plus médiatisées. C’est néanmoins possible, par exemple si le PDG d’une entreprise apprécie particulièrement une activité. Même si une personne ne connaît pas le squash, elle peut y prendre goût, et c’est pour cette raison qu’il est primordial de l’amener sur un bel évènement qui pourra éveiller sa curiosité. »

Franck Herrel
(PDG de la société Idea Service,
spécialisée dans le recrutement)

« Je ne suis pas pratiquant du squash, mais je connais bien Thierry Jung. Il parle de son sport avec tellement de passion, je me suis dit que je devais aider son association …

Ça fait maintenant cinq ans, et Idea est présent sur la plupart des évènements du club. Je suis basé dans le Bas-Rhin, mais je suis déjà venu à l’Espace Squash 3000 à l’occasion d’une soirée entreprises. J’ai pu constater que c’était un sport physique et intense, avec un gros engagement des joueurs sur le court. Il mériterait d’être davantage reconnu, et c’est la raison pour laquelle je souhaite apporter ma contribution.

D’autre part, j’aime être ancré au niveau local et aider les clubs de la région (il y a quelques temps, nous étions également partenaires d’un club de basket, nous sommes désormais recentrés sur le squash). Pour une entreprise, non seulement c’est valorisant d’être associé à des clubs qui ont de bons résultats, mais c’est aussi un vecteur de relations commerciales et le sport contribue à entretenir nos réseaux

(On l’interroge sur les liens entre le monde du sport et celui de l’entreprise).

Il y a des corrélations, par exemple au niveau du management d’une équipe, que ce soit en termes de préparation mentale, de gestion du stress etc. »

Pascal Durivaud
(bénévole au sein de l’association Mulhouse Squash Club)

« Je suis licencié au Mulhouse Squash Club depuis 2004.

Même si je faisais déjà partie du groupe de bénévoles auparavant, j’ai commencé à véritablement m’investir en 2013 : Thierry Jung m’a sollicité pour participer à l’organisation du championnat du monde masculin par équipe, et j’étais responsable des navettes. C’est naturel pour moi, car mon métier m’amène à côtoyer des concessionnaires automobiles au quotidien (NDLR : il est directeur régional chez CA Consumer Finance).

Pour cet événement, nous avions un parc de cinq véhicules, plus quelques minibus. Il faut avoir une organisation pointue, tout en faisant preuve d’une certaine souplesse afin de s’adapter aux besoins des athlètes, c’est quelque chose qu’ils apprécient.

La raison de mon investissement ? Avant tout, la passion du squash. J’ai débuté dans les années 80 à Limoges, dans une association dont j’ai été président. Ensuite, j’ai joué dans de nombreux clubs, de l’Arbonnoise (à Lille) à Vincennes en passant par Dijon. C’est vrai qu’à Mulhouse nous organisons beaucoup de beaux évènements et c’est un plaisir d’être partie prenante – ce ne serait pas possible dans des sports plus médiatisés.

D’autre part, je me suis rendu compte que c’est en s’occupant des transports qu’on était le plus au contact des joueurs : en 2013, je conduisais des champions du monde tous les jours (rires) … J’aime tellement ça que je me suis inscrit pour être bénévole aux championnats du monde de ski, qui auront lieu à Courchevel en 2023. »