Tristesse: Roger Boinet

Le Mot de Fram

championnat du monde 1990. Avec l’australien Chris Robertson 3e, après sa défaite en 1/2 finale contre Jansher Khan.

Il y a de nombreuses années, j’ai travaillé d’abord à la Ligue de Paris-IledeFrance, puis à la Fédé, sous la présidence de Pierre Géhanne, et Roger Boinet était mon patron (secrétaire général).

Il a été l’un des acteurs du succès de Toulouse 1986, dont les journalistes internationaux parlent encore avec des larmes de gratitude dans la voix, et qui avait vu la défaite de Jahangir Khan après 555 victoires. C’était mon premier gros boulot sur la scène internationale – pas que j’étais vraiment qualifiée pour la salle de presse, mais je parlais couramment anglais déjà à l’époque et je savais me servir d’un ordinateur, ce qui n’était pas si courant à l’époque…

Roger s’est toujours montré non seulement passionné par notre sport, mais également extrêmement respectueux des gens avec qui il travaillait. Il était patient et savait être diplomatique, tout comme autoritaire quand c’était nécessaire.

Il nous quitte bien jeune, mais ne sera jamais oublié.

ARTICLE FEDERAL par JEROME ELHAÏK