Stage « in English please »

24 jeunes, parmi les meilleurs français et une dizaine d’Américains sont sur les courts en matinée pour le traditionnel stage encadré par cinq entraineurs français, dont Thierry Lincou, coach au MIT Boston, qui nous expliquait :

« On va axer les séances essentiellement sur tout ce qui se passe avant, pendant et après la frappe pour l’optimiser. La technique bien évidemment, mais aussi les dominantes mentale et cognitive, qui doivent être travaillées en même temps. »

Avec un effectif composé pour moitié d’Américains, le stage aura un fort accent « english ». L’ancien champion du monde poursuivait :

« L’idée est également d’échanger avec les stagiaires dans les deux langues pour qu’ils s’immergent dans un contexte international. Pour les petits Frenchies, l’école n’est pas finie … » ajoutait-il d’un ton amusé. La théorie est ainsi décortiquée dans les deux langues avant de poursuivre la pratique sur les courts.

« Nous leur demandons d’être en réflexion sur leur pratique, la prise de conscience de ce qu’ils réalisent leur permet de faire des progrès rapides. »

Sur les courts, tout s’éclaire, les barrières de la langue s’estompent peu à peu pour Elia Grossi : « Faut s’accrocher c’est sûr ! Mais on apprend plein de mots et d’expressions en plus de progresser en squash. »