Jour 2

LES PHOTOS

[9/16] Nour Aboulmakarim (Egy) 2-0 [6] Enora Villard 11-6, 11-9
[1] Nele Gilis (Bel) 2-0 [9/16] Marie Stephan  11-6, 11-7

[6] Iker Pajares Bernabeu (Esp) 2-0 [9/16] Lucas Serme  11-8, 11-5
[9/16] Auguste Dussourd 2-1 [2] Grégoire Marche 11-6, 6-11, 11-0
Fayrouz Aboelkheir (Egy) 2-0 [4] Mélissa Alves  11-9, 15-13
[4] Victor Crouin  2-0 Aly Abou Eleinen (Egy) 11-3, 11-6

LES COMPTE-RENDUS DES MATCHES

Article de SportMag

Victor

Quand on enlève l’esprit universitaire qui est très bataille de clan, Aly a toujours été un joueur clean, qui concédait ses balles doublées, il aime jouer dans l’esprit fair play, il veut gagner avec sa raquette et rien d’autre.

Dans les universités, nous étions rivaux, mais maintenant que nous sommes sur le circuit pro, j’espère qu’on pourra se rapprocher un peu plus, parce que c’est vraiment une super personne. C’était “enjoyable” d’être sur le court, c’est toujours plus enjoyable quand tu gagnes d’ailleurs!

Mais à la fin, on a bien vu – peut-être la pression de finir – que la jauge de fatigue elle montait et que à la fin, il s’est peut-être relâché un peu plus, trouvé plus de coups, moi j’ai perdu en précision. Mais je suis content d’être resté calme et serein, et ça m’a permis de grapiller le dernier point.. et maintenant, un jour de repos pour préparer les quarts…

Honnêtement, physiquement, je vais très bien. Ce que j’ai remarqué, depuis que j’ai fini mes études universitaires, et que je n’ai pas à me concentrer sur mes cours, dès que je sors du cours, je peux me relâcher, je sais que mon travail de la journée est terminée. J’ai du extra-sportif à faire bien sûr, comme tout sportif, mais je sais que je peux vraiment prendre soin de ma récupération, de ma nutrition, de mon hydratation, ce qui sont les trois facteurs les plus importants après ton match ou entraînement.

Je me suis rendu compte que je passe des semaines d’entraînement où je suis courbaturé de partout, mon papa [son entraineur, Emmanuel] me fait beaucoup de mal. Je suis sur la courbature, jamais sur la contracture, on fait très attention à ça, mais il me pousse à la limite, du coup, quand j’arrive en tournoi, c’est peanuts! Je peux profiter, utiliser le travail effectué pendant les entraînements, même si en ce moment, il n’y en a pas beaucoup.

J’ai fait 5 matches la semaine dernière, ce qui ne m’est pas arrivé depuis mes années juniors, et de haut niveau, et je n’avais pas de courbatures. Les jambes sont lourdes de fatigue, mais pas de zone douloureuses, merci Papa!

Je me souviens qu’Usain Bolt disait qu’il passait des semaines d’entraînement où c’était un enfer, et pour lui, la compétition c’est le bonheur, là où il pouvait profiter, s’amuser. Bon, le plaisir sur le court de squash, il fait quand même très mal, mais moins mal qu’à l’entraînement. Et du coup, ça me permet d’enchaîner les tournois.

Et on va essayer d’aller au bout cette semaine, encore une fois.