Wake Form Angers: On découvre son fondateur

FOCUS SUR ÉTIENNE JAMIN, FONDATEUR DE L’ENSEIGNE WAKE UP FORM
Le Wake Up Form d’Angers accueille son premier open international du 15 au 18 novembre, on vous présente le créateur de l’enseigne, Étienne Jamin.
Saumurois. Les gérants de salle de sport veulent « des perspectives » - Saumur.maville.com

AUTODIDACTE, ENTREPRENEUR, PASSIONNÉ

Etienne Jamin - PDG Co fondateur enseigne Wake Up Form - Angers et périphérie | LinkedIn« Entreprendre, ça a toujours été ma passion, » affirme Étienne Jamin avec force.
Avant de créer l’enseigne Wake Up Form avec sa compagne Émilie alors qu’il avait à peine atteint la trentaine, cet autodidacte a gravi les échelons un par un et s’est forgé une grande expérience dans le monde du sport. Son aventure chez Intersport va durer 11 ans, d’un stage de 3ème jusqu’à des postes de responsable de magasin.
Après le « fitness pour les particuliers, » place au « fitness pour les professionnels. »
Étienne Jamin saisit une opportunité et prend un poste de responsable commercial chez Johnson Matrix, « un important manufacturier de machines de fitness, » précise-t-il. Il emprunte un nouveau virage important en 2010 : convaincu que disposer de son propre club facilitera la vente du matériel, il ouvre le premier Wake Up Form dans sa ville de Saumur.
« J’y suis très attaché, » raconte-t-il. Un deuxième suivra à Niort, puis un troisième à Poitiers et il quitte Matrix pour se lancer à 100 % dans l’aventure.

LE CONCEPT WAKE UP FORM 

Aujourd’hui, l’enseigne compte une trentaine de clubs.
« Pendant la période du covid, on est passé de licence de marque à des contrats de franchise, » explique Étienne Jamin. « Pour ma part, je passe la majeure partie de mon temps au siège à Bagneux – au sein du pôle animation et développement qui comprend deux autres personnes – tout en restant en lien étroit avec tous les clubs. Il y a également deux personnes à la communication, pour un total de 18 salariés. »
Lorsqu’on lui demande de définir le concept de Wake Up Form, son fondateur explique qu’il a
« vocation à réunir deux prestations différentes : un accès libre 7j/7 de 6h à 23h, ainsi qu’un service à la clientèle et un suivi longitudinal, sachant que nos coaches sont salariés. Nos clubs sont bâtis sur le même modèle, mais avec des spécificités adaptées en fonction de leur taille, on ne va proposer la même si la surface est de 400 ou de 1000 mètres carrés. D’autre part, le profil de nos clients est très varié : nous sommes implantés dans les villes ainsi que dans des zones rurales, et la pyramide des âges va de 6 à 85 ans ! »
Interrogé sur ses objectifs à moyen terme, le Saumurois parle de
« rentabliser l’existant, on ne veut pas grandir trop vite et que le concept soit dévoyé. Notre ambition serait d’avoir un réseau d’une quarantaine de clubs en 2023, sachant qu’une majorité des gérants actuels souhaite en ouvrir un deuxième. »

 WAKEUP FORM ANGERS À L’HEURE DU SQUASH

Le Wake Up Form d’Angers est le seul de l’enseigne à posséder des courts de squash.
« La gérante souhaitait disposer d’une autre activité en plus du fitness, » indique son créateur. « Dans un premier temps, on avait envisagé le padel mais il y aurait eu un seul terrain, ce qui n’est pas intéressant, et on a finalement opté pour le squash. En outre, on a fait un appel à un spécialiste pour développer l’activité. »
Il s’agit de Nicolas Barbeau, dont la mission est de créer une dynamique via des animations.
« Un centre sportif doit également être un lieu social, » estime Étienne Jamin. « De plus, le squash répond aux besoins de la société actuelle, on peut y dépenser beaucoup de calories en peu de temps. » Concernant l’open international qui aura lieu du 15 au 18 novembre, auquel il assistera personnellement, il indique que l’un des objectifs est de casser « l’image élitiste du squash, et de montrer que c’est un sport ludique. Qu’il soit féminin est un message fort, car la tendance actuelle va dans ce sens. Cet été, on a vu que le Tour de France cycliste féminin avait bénéficié d’une belle exposition médiatique. »
Ce n’est sans doute pas par hasard qu’il cite le vélo, car c’est la première discipline qu’il a pratiqué quand il était enfant. On l’avait compris, Étienne Jamin n’a pas oublié d’où il vient …