WakeUp Form Angers et Nicolas Barbeau

On vous présente Nicolas Barbeau, promoteur du tournoi féminin qui se déroulera au Wake Up Form d’Angers du 15 au 18 novembre.

POURQUOI LE SQUASH ?

Entre Nicolas Barbeau et la petite balle noire, l’histoire d’amour était en quelque sorte écrite à l’avance : il est né en 1970 à Aix-en-Provence, bien avant que la ville aux mille fontaines ne devienne un lieu incontournable du squash Français.

« J’ai commencé à 10 ans en Australie, mon père y jouait lorsqu’il était expatrié là-bas, » raconte-t-il. « Ensuite, on est partis à Montréal au Canada, et le hasard m’a amené dans le club de Jonathon Power – qui était plus jeune que moi mais me battait tout le temps. Ce n’est que bien plus tard que j’ai pris conscience qu’il était devenu champion du monde et numéro 1 mondial … Son père était entraîneur et nous emmenait sur tous les tournois, cette période a été une vraie chance pour moi. »

En 1987, Nicolas est de retour à Aix-en-Provence, et de nouveau bien entouré.

« C’était le plus grand club de l’hexagone à l’époque. J’étais entraîné par Richard Pons, un formateur très réputé, et je côtoyais les meilleurs joueurs Français (Nicolas Arnoux, Franck Carlino, Alexandre Denis etc.). »

Il participe au championnat d’Europe junior, puis va osciller autour de la 20ème place nationale pendant toutes les années 90 (avec un pointe au 14ème rang en 1993). Un parcours honorable, marqué notamment par deux titres de champion de France 2ème série, mais pas suffisant pour espérer devenir joueur professionnel. Plutôt que les ressources humaines, domaine dans lequel il a obtenu une maîtrise à l’issue de ses études, Nicolas décide alors de se tourner vers l’enseignement du squash.

MULTI CASQUETTES

Nicolas Barbeau a porté de multiples casquettes dans le squash : celle de joueur, qui fréquentait régulièrement le circuit vétéran européen avant la crise sanitaire, d’enseignant et d’organisateur d’évènements, pour lequel le Wake Up Squash Angers International 2022 ne sera pas un coup d’essai. Mais aussi d’arbitre, peut-être le rôle qui le passionne le plus aujourd’hui.

« C’est Quintin Hill, un grand monsieur, qui m’a initié à la fin des années 90, » raconte-t-il. « Il a d’ailleurs formé toute une génération d’arbitres en France, Benoît Letourneau, Antony Gaudin et Jean-Christophe Harriau, entre autres. »

Après plusieurs expériences exotiques au début du 20ème siècle (de Macao à Hong Kong en passant par New Delhi), il a réenfilé le polo d’arbitre après une parenthèse de quelques années.

« Avec la crise sanitaire, j’ai eu pas mal de temps libre et j’ai profité des tournois du circuit PSA Challenger organisés en France début 2021 pour m’investir à fond. Gérer les conflits, justifier ses décisions, calmer des joueurs énervés, en résumé contrôler des matches avec de l’enjeu, c’est ce qui permet d’accumuler de l’expérience et de progresser» indique-t-il.

Plus récemment, on l’a vu officier sur des tournois du PSA World Tour, par exemple à Wimbledon et à l’Île Maurice.

« Il y a plus de pression car il y a les caméras de SquashTV, la vidéo review etc. Quoiqu’il en soit, il faut saluer le travail de la Fédération pour structurer l’arbitrage, et on voit de plus en plus de Français sur les compétitions internationales. »

LE SQUASH S’ÉVEILLE AU WAKE UP

Après avoir organisé cinq tournois PSA à Angers (au Lac du Maine entre 2014 et 2017, puis au Playground en 2021), Nicolas Barbeau va faire découvrir le squash international au club du Wake Up Form, dans lequel il intervient depuis un an.

« C’est une chaîne de clubs de fitness, avec un fonctionnement de base auquel je ne suis pas forcément habitué, » explique-t-il. « Il y a quatre courts de squash, par ailleurs de grande qualité, mais auparavant il n’y avait pas d’accueil. J’ai donc un rôle de consultant, je n’ai pas d’horaires fixes mais je suis là pour mettre en place, et entretenir, une dynamique autour du squash via des animations etc. Ça marche plutôt bien : on a une centaine d’abonnés dont pas mal de femmes, et partant de là c’était cohérent que le tournoi PSA soit féminin cette année. L’objectif est toujours le même, mettre en avant la structure dans la ville à travers cet événement, d’autant qu’il y a pas mal de concurrence à Angers. »