PRESENTATION
Merci à Jérôme Elhaïk pour son article sur le site fédéral
Oui, je sais, comme les aveugles sont maintenant des non voyants, le championnat de France Première Série a changé de nom. Je n’ai jamais compris pourquoi, donc, trainez-moi au tribunal, mais je garde le ‘Première Série’ vu qu’on a toujours les deuxièmes séries, troisièmes, etc. Je suis vieille, c’est une prérogative de faire ce qu’on veut sur un site indépendant!
LES GARCONS
QUI?
[1] Grégoire Marche (Annecy), [2] Lucas Serme (Annecy),
[3/4]: Auguste Dussourd (Créteil), Sébastien Bonmalais (Mulhouse),
[5/8]: Edwin Clain (Créteil), Toufik Mekhalfi (Valenciennes), Manuel Paquemar (Créteil), Johan Bouquet (PUC),
[9/16]: Fabrice Mattei (Mezzavia), Macéo Lévy (Royan), Baptiste Bouin (La Rochelle)
Qualifiés [9/16]: Brice Nicolas (Mulhouse), Joshua Jacques Phinera (PUC), Melvil Scianimanico (Volcans), Laouenan Loaëc (Brest)
Suite aux forfaits:
[Q – 9/16] Laszlo Godde (La Rochelle) ou [Q – 9/16] Antonin Romieu (Balagne)
JEUNE!
On constate depuis quelques années un rajeunissement des participants au championnat de France Élite, et sept joueurs parmi les huit têtes de série 9/16 auront 19 ans et moins à Bordeaux.
OU?
Le championnat de France Première Série achèvera un mandat de trois au SquashBad33 de Bordeaux Nord.
« Nous en sommes très satisfaits, c’est un club qui a un certain savoir-faire en matière d’organisation d’évènements. À l’avenir, l’objectif est de continuer à monter en puissance, avec notamment la possibilité d’installer un court vitré en dehors des quatre murs d’un club de squash.” a déclaré Dominique Fontanon.
COMBIEN?
Il ajoute: « Notre volonté est de valoriser davantage cette compétition, qui est une vitrine. Ça concerne en premier lieu les athlètes, et c’est pourquoi nous avons fortement augmenté la dotation cette année, qui est passée de 6 000 euros à 14 000 euros répartis de manière égale chez les hommes chez les femmes.
« En contrepartie, la Fédération ne prend plus en charge l’hébergement et la restauration pour les participants, et on s’aperçoit que ce sont leurs clubs, dont ils portent les couleurs, qui couvrent ces frais. Par conséquent, cette formule semble représenter un meilleur équilibre pour tout le monde. »
QUI MANQUE?
Médaillé de bronze l’an passé, Baptiste Masotti (n°2 français) se remet d’une blessure au mollet et qui effectuera son retour au Windy City Open à Chicago.
Alors que le jeune Paul Gonzalez (n°15) est également convalescent, et que Benjamin Aubert (n°8) est toujours en délicatesse avec son pied opéré au printemps 2021, Mathieu Castagnet (n°7) a choisi de ne pas surcharger son programme et de privilégier les tournois PSA, lui qui dispute sans doute sa dernière saison.”
Enfin, Victor Crouin effectue la dernière année de son cursus à Harvard, où la saison de squash universitaire bat son plein. À 22 ans, il aura d’autres occasions de réparer une anomalie, à savoir n’avoir jamais atteint le dernier carré du championnat de France.
CRISTAL BALL…
Tenant du titre et en quête d’un quatrième sacre national (après 2014, 2019 et 2021), le numéro 1 Français Grégoire Marche aborde la compétition avec quelques certitudes.
« Greg a connu quelques déconvenues dans cette épreuve dans le passé, mais il n’est plus le même joueur aujourd’hui, » estime l’entraîneur national Renan Lavigne.
« Compte tenu de sa solidité et de sa régularité, il est au-dessus sur le papier et est le favori logique. Sa priorité actuelle est certes d’atteindre le top 10 mondial, cependant rien dans sa préparation récente n’indique qu’il va pas prendre le championnat de France Élite à la lègère. »
Les principaux challengers
Trois joueurs classés entre la 30ème et la 40ème place mondiale : Auguste Dussourd (n°5 français), auteur d’une très beau deuxième semestre 2021, Lucas Serme (n°4), lauréat en 2017 et 2020 (« il est toujours au rendez-vous dans cette compétition, » témoigne l’entraîneur national), et Sébastien Bonmalais (n°6), qui vient de confirmer ses belles dispositions actuelles en battant Patrick Rooney à Détroit.
Mais aussi
Têtes de série 5/8, Edwin Clain (n°9), Toufik Mekhalfi (n°10) et Manuel Paquemar (n°11) seront protégés au premier tour. Lorsqu’on lui demande s’il les voit inquiéter les favoris en quart de finale, Renan Lavigne est explicite.
« Non seulement ils peuvent, mais il doivent ! Au cours des dernières semaines, nous avons eu des entretiens individuels avec tous les joueurs, en compagnie du directeur technique national, pour faire le point sur la situation de chacun. On attend un peu plus d’eux, et j’espère qu’ils attendent aussi un peu plus d’eux-mêmes. Se fixer des objectifs est une chose, néanmoins il faut se donner véritablement les moyens de les atteindre. »
LES FILLES
QUI?
[1] Mélissa Alves (Créteil), [2] Énora Villard (Créteil),
[3/4]: Marie Stéphan (Créteil), Léa Barbeau (Mulhouse),
[5/8]: Élise Romba (Créteil), Ninon Lemarchand (Annecy), Kara Lincou (Paradis), Ana Munos (Kourou),
[9/16]: Océane Michelot (Squash95), Rose Lucas-Marcuzzo (Niort), Ombeline Parbaud (Valence),
Qualifiées [9/16]: Inès Guyot (Squash95), Amandine Goblet (Volcans), Mélissa Mebarek (Balagne), Hénora Lanieu (Jarville), Claire Garden (Cèdres)
QUI MANQUE?
Absente depuis le mois de septembre en raison d’une blessure au tendon d’Achille, Camille Serme a malheureusement rechuté il y a quelques jours alors qu’elle était sur le point de retrouver la compétition.
« Elle va subir une opération, le point positif étant qu’elle n’est pas compliquée et offre la perspective d’un rétablissement garanti, » indique son entraîneur Philippe Signoret à propos de celle qui a remporté douze fois le championnat de France Élite, un record.
« Elle s’était posée pas mal de questions après sa première blessure, néanmoins le fait de retrouver un bon niveau et du plaisir à l’entraînement l’avait reboostée. Elle n’a pas l’air trop abattue, et je pense qu’elle ne veut pas arrêter sa carrière comme ça. Mais la priorité est sa santé, et on ne se projette pas trop dans l’avenir pour l’instant. »
D’autres joueuses ne seront pas de la partie au SquashBad33 : la Franco-Suisse Ambre Allinckx (n°6) et Coline Aumard (n°3). Sacrée en 2017 en l’absence de Camille Serme, Coline est actuellement blessée au genou et son retour en compétition n’est pas prévu avant le début du mois d’avril.
CRISTAL BALL…
Avec les absences conjuguées de Camille Serme et Coline Aumard, on sait déjà qu’une nouvelle championne de France sera sacrée dimanche après-midi à Bordeaux.
Après trois médailles d’argent consécutives, Mélissa Alves (n°2 française) est la favorite logique de cette édition 2021-2022. Elle a connu un superbe début de saison qui l’a emmené dans le top 20 mondial, avant de se blesser au pied à la mi-novembre.
« Elle a effectué sa rééducation à Clermont-Ferrand, auprès du kiné du centre de formation du club de Clermont Foot, et aujourd’hui elle ne ressent plus de douleur, » explique l’entraîneur national Philippe Signoret (NDLR : la Guyanaise partage son temps entre le massif Central, où elle s’entraîne aux côtés de Christophe Carrouget, et le pôle France de Créteil). « Elle sera la favorite logique, même si Énora Villard rejoue à un bon niveau en ce moment après avoir elle-même connu quelques blessures, et que Marie Stéphan a prouvé récemment qu’elle avait un niveau top 50 mondial. »
Respectivement n°4 et 5 françaises, ces deux joueuses se croiseront peut-être en Gironde, en fonction du tirage au sort.
« C’est plutôt Marie qui l’attend avec une certaine impatience, car en tant que tête de série n°2 Énora est assurée de ne pas jouer Mélissa avant la finale, » témoigne celui qui les entraîne au quotidien au pôle France. « Pour l’intérêt de la compétition, ce serait évidemment idéal qu’elles s’affrontent en demi-finale, et que la gagnante retrouve Mélissa samedi. »
Après une belle cinquième place l’an dernier, Léa Barbeau a confirmé sa progression et atteint le septième rang français. Son statut de tête de série n°4 lui permettra d’être relativement protégée à Bordeaux et d’ambitionner une première présence dans le dernier carré, à condition de tenir son rang en quart de finale face à Élise Romba (n°8), Ninon Lemarchand (n°10), Kara Lincou (n°12) ou Ana Munos (n°13).
Quant au premier tour, il est généralement sans surprise dans le tableau féminin (lors des deux dernières éditions, les huit matches s’étaient tous joués en trois jeux en faveur de la joueuse la mieux classée). On aura néanmoins un œil attentif sur les prestations des jeunes Rose Lucas-Marcuzzo, Lilou Brévard-Belliot et Inès Guyot, âgées de moins de 17 ans.